La faillite de la restauration collective

Publié le 13 Décembre 2015

Alors que nous nous battons pour défendre l’emploi à Radio France :

Il n’a été trouvé rien de mieux que de négocier des départs de salariés de la restauration collective pour anticiper la fermeture du self les soirs et les week-ends. Dès la fin décembre, les salariés en horaires décalés seraient privés de restauration collective sans alternative pendant plusieurs mois avec la perspective de distributeurs de plateaux repas dont nous ne savons encore rien.

 

Le comble est que la Commission CE de la restauration collective a été mise devant le fait accompli. Les départs ont été négociés et les 6 suppressions de postes à la restauration collective, soit un peu plus de 10% de l’effectif, s’ajoutent aux 240 annoncées à Radio France ! Les gestionnaires du CE y ont consacré une enveloppe de plusieurs centaines de milliers d’euros pour anticiper la fermeture soirs et week-ends avant même d’en avertir les élus de l’instance !

 

Alors que la production culturelle veut faire de la Maison de la Radio un lieu de vie tous les soirs et chaque week-end

Alors que les matinaliers devraient avoir accès à un encas tôt le matin

Alors que le self devrait être un espace de convivialité, de détente

Alors que le self devrait proposer des repas alternatifs : produits bios, sans gluten, végétariens…

Alors que la Cop 21 devrait inciter à privilégier les filières courtes en favorisant les producteurs d’Ile-de-France ou des régions limitrophes

 

L’Unsa condamne l’absence de toute considération pour les salariés en horaires décalés, pour les usagers du self en général.

Les élus du CE ne se sont jamais opposés à une évolution du self, à la mise en place d’une alternative pour les soirs et les week-ends. Mais aujourd’hui c’est une fermeture sans alternative en place qui est annoncée. Ces méthodes brutales sont condamnables et nous ne les admettons pas !

Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Conditions de travail

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