Publié le 31 Mai 2012
Qui rencontrons-nous en premier en arrivant et qui saluons-nous en partant ? Des surveillants souriants. Certains parlent encore de plantons avec une pointe de mépris. Leur travail est parfois ingrat, parce que pas toujours bien compris. Le service subit en fait une double pression :
- toujours plus de vigilance avec un plan vigipirate, renforcé, rouge, voire écarlate.
- un effectif souvent trop juste pour remplir ses missions sur l’ensemble des sites (Maison de la Radio, Mangin, Calberson) et exercer un contrôle spécifique au chantier.
Et pourtant ! Aucune reconnaissance salariale. Les surveillants, toujours positionnés sur la grille B5, ont les plus petites rémunérations. Leur pouvoir d’achat ne cesse de décliner. Cela oblige beaucoup d’entre eux à se loger relativement loin de leur lieu de travail. Plus de 20% de l’effectif est contraint d’utiliser son véhicule personnel afin de pouvoir assumer des horaires décalés. Ce n’est pas un choix, c’est une contrainte. Cela induit évidemment des frais de déplacement supplémentaires encore alourdis par une décision proprement inique. Comment peut-on les obliger à payer leur place de stationnement à hauteur de 360 € l’année ? L’Unsa demande à la direction de revoir très rapidement les conditions d’accès au parking, cela aurait dû demeurer un avantage en nature.
Dans le cadre du positionnement des emplois - la négociation est en cours - l’Unsa demande de prendre en compte tous les aspects de la mission assumée par le service Accueil et sécurité.
Une revalorisation salariale significative est indispensable !
Voir aussi :