Publié le 31 Juillet 2012
En 2011, plus de 50 journées de négociation se sont déroulées.
Après la dénonciation de la convention collective de l’audiovisuel public, une négociation pour un accord de substitution a commencé il y a plus de trois ans. Le désaccord avec la direction est flagrant depuis le début, notamment sur le nouveau système salarial.
Très récemment, la direction a soumis un texte concernant la Négociation annuelle obligatoire sur nos salaires à l’issue de quatre réunions, et conclue toute seule par une augmentation dérisoire de 0,3%. Bravo les syndicats ne se sont pas laissé faire…
La direction maintient son cap. Ses textes sont très peu discutés sur le fond. A ce rythme là, que pouvons-nous encore attendre des 50 prochaines journées de négociations ?
Aujourd’hui, les salarié-e-s sont soumis à un discours technocratique de la direction dicté par Bercy (mutualisation des dépenses, optimisation, modernisation et même risques psychosociaux) et le discours idéologique et vain de syndicats.
Nous, l’Unsa, avons vocation à représenter les salariés de Radio France à l’issue des prochaines élections professionnelles. Nous nous engageons pour :
1) Faire redescendre toute information utile sur la négociation en cours, l’évolution des moyens techniques et du bâtiment, les décisions stratégiques notamment sur le développement du multimedia, les perspectives pour nos formations musicales.
Même adhérent-e-s à un syndicat, les salarié-e-s sont confronté-e-s à une absence d’information sur les débats et les projets en cours.
2) Offrir un espace d’échange entre les salariés de Radio France. Ne pas laisser s’exprimer l’immense potentiel créatif et les valeurs des salarié-e-s est un véritable gâchis.
Il est indispensable que nous nous retrouvions pour partager une éthique éditoriale, nos expériences, notre ressenti, nos idées et la conception que nous avons de notre place dans l’entreprise. Personne ne travaille ici par hasard.
Ainsi, nous pourrons construire de véritables contre-propositions aux projets de la direction.
3) Défendre avec opiniâtreté des points de vue argumentés sur tous les sujets qui affectent les salarié-e-s.
Nous sommes prêts à nous investir avec le travail nécessaire sur chaque dossier dans le cadre d’une négociation déterminante pour la définition des métiers et nos activités, le statut de CDDU, la prévoyance. Nous voulons imposer le débat sur des situations très concrètes.
Un discours concret, argumenté et cohérent, c’est la meilleure façon de se faire entendre et respecter.
Rejoignez-nous !
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