Publié le 13 Février 2015
Radio France abandonne RF8. Encore un sacré gâchis !
February 13, 2015
Nous avons vocation à défendre les intérêts personnels et collectifs des salariés de Radio France sur des thèmes comme la production radiophonique, les enjeux du multimédia et le mal-être au travail. Contact : unsa@radiofrance.com
Publié le 13 Février 2015
Radio France abandonne RF8. Encore un sacré gâchis !
February 13, 2015
Publié le 7 Février 2015
La troisième réunion de négociation pour les journalistes précaires doit permettre enfin la prise en compte de la proposition portée aujourd’hui par 4 syndicats de Radio France : la création de brigades régionales de journalistes CDI pour assurer les remplacements.
Outre les problèmes juridiques que pose la situation actuelle, la direction manque à son obligation par rapport à la santé de ses journalistes au planning : cette astreinte permanente, la multiplicité des contrats et des déplacements géographiques pendant des années exposent même les plus opiniâtres à une fatigue nerveuse et des insomnies. C’est ainsi que dans le kit de survie du journaliste précaire, la pharmacopée du précaire joue une place de plus en plus importante.
C’est le devoir des négociateurs de trouver une solution à cette dérive toujours plus forte du fait des restrictions budgétaires drastiques.
Pourquoi une brigade en CDI ?
Parce que nous trouvons cynique et odieux de mettre un terme à la collaboration de salariés ayant fait leurs preuves, attestant de dizaines, voire de centaines d’évaluations après plus de 4 ans d’activité à Radio France.
Parce qu’après une période de compagnonnage qui ne devrait pas dépasser 18 mois où il est indéniablement formateur de découvrir un maximum de locales et rédactions, les déplacements géographiques doivent être limités.
Pour mettre un terme à l’angoisse et au mal-être générés par une situation de précarité et donner une vraie perspective aux CDD nouveaux entrants.
Parce que le recours à la pige à Radio France ne respecte pas le droit du travail : une pige égale un acte et non une vacation. Radio France rémunère des journalistes « locaux » au-dessous du smic horaire si l’on rapporte le montant de la pige au nombre d’heures réellement effectué.
Pour permettre aussi aux CDI qui souhaitent s’extraire de leurs rédactions la possibilité d’une mobilité en repassant par la brigade.
Quels enjeux ?
Même dans un contexte de restructuration, la précarisation et la paupérisation du métier de journaliste ne peuvent pas être une fatalité. Il y a là un enjeu éthique, déontologique et juridique pour Radio France.
L’information de la radio publique, le média auquel les Français font le plus confiance, constitue un enjeu démocratique. Cessons de la compromettre par un fonctionnement nocif pour la santé d’au moins 15% des journalistes qui la donne.
Publié le 3 Février 2015
Les personnels de Radio France sont désormais confrontés à une crise sans précédent.
Il manquerait 54 millions dans le budget de fonctionnement de Radio France à l’horizon 2017. L’effet de ciseaux entre la réduction de la dotation publique et l’augmentation mécanique des charges est devenu insurmontable.
Le désengagement de l’Etat est en cause, alors que le chantier de Réhabilitation ne cesse de peser par des dépassements incessants. La fin du chantier est aujourd’hui estimée à fin 2018 !
Les conséquences sociales s’annoncent terrifiantes avec une perspective de réduction drastique des effectifs.
Des menaces pèsent sur des chaines. France Musique et Fip sont parfois citées dans la presse, alors que les chaines musicales font partie des orientations stratégiques d’après la direction du marketing…
Des menaces pèsent sur les orchestres, alors que Radio France vient d’ouvrir son auditorium…
Des menaces pèsent sur l’information, alors qu’une récente enquête d’opinion confirme la radio comme la source d’information la plus fiable…
Des menaces pèsent sur le réseau Bleu, alors que l’ouverture d’une nouvelle locale à Lyon est toujours un projet affiché…
Beaucoup de services ont déjà payé un très lourd tribut lors des mesures d’économies des dernières années. Les restructurations possibles pourraient engendrer des drames humains.
Nous ne pouvons accepter l’asphyxie de Radio France. Une intersyndicale a rencontré la tutelle. Nous n’avons pas le sentiment que le ministère accorde toute l’attention que mérite la Radio publique. Il est temps d’interpeller parlementaires et CSA.
Les salariés de Radio France doivent se mobiliser sans attendre la conclusion de la négociation du Contrat d’objectifs et de moyens entre l’Etat et la présidence
de Radio France.
L’Unsa entend mener aussi loin que possible le combat
pour l’intégrité de nos activités.