Publié le 28 Janvier 2017

L’accord de branche signé en juillet 2016 ne fera pas disparaître le recours au CDDU à Radio France pour des contrats de grille. Ainsi en 2018, tout salarié ayant enchainé 4 années de contrats à hauteur de 1000 heures ou 135 jours par an se verra proposer un CDI. Cela signifie qu’à quelques jours près, nombreux resteront sous ces critères d’éligibilité au CDI. Il y aura donc deux régimes pour une même fonction permanente.

Il est inconcevable que s’ajoute aux dommages de la précarité, un traitement beaucoup moins favorable pour les producteurs, animateurs et collaborateurs spécialisés de nos antennes. Nous prenons donc date pour la négociation qui s’ouvrira en avril sur les modalités de recours au CDDU.

 

Nous revendiquons :

  • une véritable reconnaissance de l’ancienneté à Radio France
  • de vrais gardefous dans l’organisation du travail
  • la déclaration du temps de travail réel notamment pour les documentaires
  • un vrai parcours professionnel
  • un abondement des cotisations retraites

 

Il est temps de remettre tout à plat. Celles et ceux qui font l’antenne ne peuvent plus être traités comme la variable d’ajustement. Nous dénonçons l’odieux réajustement du coût de grilles pour signifier que Radio France va encore porter ses économies sur le dos de celles et ceux par qui la direction peut se targuer d’excellents résultats d’audience.

Après avoir rencontré les rapporteurs de la mission des inspections générales des affaires sociales et culturelles, l’Unsa saura s’appuyer sur la tutelle pour placer la direction devant ses responsabilités dans ce scandale consubstantiel au fonctionnement de l’entreprise.

 

 

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 28 Janvier 2017

Lors de ses vœux, le président de Radio France a rendu hommage à la Réhabilitation et pourtant… Nous venons de vivre une période de plus où l’absence de maitrise du calendrier du chantier a rendu les conditions de travail insupportables pour de nombreux salariés.

Pour tenter de rattraper une toute petite partie du retard exorbitant du chantier, la direction de la Réhabilitation qui communique désormais à tout va sur les splendeurs de ses réalisations :

  • oublie de prévenir quand elle coupe de manière inopinée le chauffage, de surcroît la semaine la plus froide de l’année. Des dizaines de salariés ont donc dû travailler dans des conditions thermiques d’un autre siècle.
  • déménage à marche forcée des services avant même la réception des locaux, forte du passage de la commission de sécurité. Les normes incendies sont respectées, mais on vous fournit des radiateurs d’appoint qui ne cessent de faire disjoncter la nouvelle installation électrique
  • démarre les travaux à proximité de salariés qui subissent poussière et nuisance sonore.
  • délocalise la production et en diminue significativement le volume
  • décide en catastrophe de relocaliser des services dont les cartons viennent d’être vidés.

 

Dans cette pagaille, les salariés doivent composer pour maintenir l’activité, ne connaissant plus une situation normale depuis des années.

Mais, lors des ses vœux, le président tenait à décerner son satisfecit à la Réhabilitation, direction qui soigne sa com’ à l’attention des décideurs, c’est sans doute là l’essentiel aux yeux du président.

 

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