Publié le 25 Octobre 2018

Les responsables politiques ne montent décidément plus au créneau pour défendre ce bien commun qu’est l’audiovisuel public. 

 

Le gouvernement peut bien confirmer l’amputation de son financement public tout en laissant entendre par la voix du nouveau ministre de la Culture l’aggravation de notre impasse budgétaire avec la perte de nos ressources publicitaires, aucune réaction pour défendre le rôle capital de nos antennes et nos formations musicales.

 

Certaines déclarations outrancières, récemment celle de Monsieur Mélenchon, vont même jusqu’à stigmatiser nos rédactions, présentées comme les relais du pouvoir ! 

 

Rappelons que :

 

-   Les antennes locales jouent un rôle de lien social indispensable dans les territoires

 

-   Radio France a une place essentielle dans la vie culturelle

 

L’indépendance éditoriale de nos rédactions et nos programmes est une règle absolue

 

L’audiovisuel public est un bien précieux, nous nous battrons toujours pour le respect de son intégrité. Cela suppose le maintien de son financement, un respect total et entier de son indépendance et sa capacité à couvrir toute manifestation sans … « se faire pourrir ».

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 14 Octobre 2018

Quasiment tous les studios moyens seront fermés dans les prochains mois. Scandale absolu, les 105 et 106 fermeront sans que le 101 ait été refait, alors qu’il est en jachère depuis plus de dix ans ! Résultat, seul le 104 permettra de sauver quelques captations publiques au détriment des répétitions des orchestres. Quant au chœur, il reste délocalisé après un mensonge de plusieurs années : le 101 devait être dédié à ses répétitions.

 

Quand les directions de chaines cherchent des lieux de substitution à l’intérieur de la Maison de la Radio, elles se confrontent à une problématique de sécurité (flux et jauge du public) qui empêche d’exploiter, comme elles l’auraient imaginé, l’agora, la Galerie Seine ou le foyer F. Restent ces productions réalisées à l’arrache au restaurant-bar Le Bel airqui imposent des conditions de travail infernales : densité des vacations, installations qui restent à fiabiliser…

 

Il ne s’agit pas de nier la nécessité de réaliser des travaux dans les studios moyens. Mais personne n’est dupe : c’est un effet d’aubaine pour une direction qui affiche sa volonté de changer les métiers et les organisations à cause d’une dotation budgétaire en baisse constante.

 

Avec les productions dites « hors les murs », ce qui a donné lieu à l’acronyme HLM (!), la direction invente le concept d’une affectation multi-sites pour contourner le défraiement des missions : une production dans une salle en plein cœur de Paris donnerait lieu par exemple à la prise en charge des repas à hauteur de 4,50 euros… Celles et ceux qui paient un abonnement pour stationner leur véhicule sur leur lieu de travail n’auraient aucun remboursement du stationnement sur l’un de ces sites, mais la possibilité de ne plus utiliser leur véhicule en suspendant leur abonnement…

 

L’Unsa demande que cesse le mépris envers des personnels qui subissent la dégradation de leurs conditions de travail et ne cessent pourtant de répondre présents devant les difficultés inhérentes au manque d’anticipation et parfois à l’incurie de certains responsables.

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Rédigé par unsaradiofrance

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