Publié le 25 Septembre 2020

Elles et ils font l’antenne.
Radio France doit à leur talent les belles audiences, et à leur investissement les éloges
pour l’implication des chaines pendant la crise sanitaire.
Mais elles et ils ont un statut précaire : producteur, animateur, collaborateur spécialisé.
Par ce statut, elles et ils ne bénéficient d’aucune compensation pour les jours fériés, les
dimanches, les heures de nuit, les heures supplémentaires.
Aucune ancienneté ne leur est reconnue par une prime. Elles et ils peuvent rester 10, 15
ou même 20 ans sans aucune augmentation.
Leur temps de travail est sous-déclaré.
Elles et ils doivent se contenter du minimum de congés payés.
Nous le disons et le répétons, sans être entendus depuis des années, probablement
parce que les précaires ne partent pas en grève.
Nous l’avons dit et nous le répétons, nous conditionnons la signature de la RCC à un
accord qui modifie sensiblement les modalités de recours au CDDU.
Nous demandons :
- La prime d’ancienneté à hauteur de celle du statut PTA
- Une mesure d’augmentation de rattrapage pour garantir un taux horaire
salarial supérieur de 7,5% par rapport à 2010.
- Le doublement du salaire ou la récupération de 2 jours pour chaque jour férié
travaillé
- Une semaine de congé payé supplémentaire
- La reconnaissance du temps de travail au réel
C’est sur la base d’avancées concrètes pour les précaires de Radio France que nous
engagerons notre signature le 1er octobre.

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 21 Septembre 2020

Depuis 5 ans, Radio France a perdu près de 200 postes,
supprimés ou redéployés. Cela s’est fait à la faveur de départs en retraite (72 en 2019),
mais aussi de ruptures conventionnelles individuelles (80 en 2019).
Nous avons trop souvent fait le constat que les départs précédaient les réorganisations,
ce qui conduit à l’absorption de la charge de travail par les collègues concernés, bien que
cela devienne absolument insupportable dans beaucoup de services.
Depuis un an, un plan d’économies a été mis sur la table en lien avec la baisse de la
redevance. Nous avions obtenu en début d’année le décalage de la mise en oeuvre du
Plan de départs volontaires (PDV), suspendu jusqu’au 15 octobre. Nous avons défendu
un délai pour négocier un accord alternatif. Face aux départs, nous voulons des
intégrations de CDD. Cela suppose un accord d’entreprise pour une rupture
conventionnelle collective (RCC).
Cette négociation a été suspendue plusieurs mois à cause de la crise sanitaire. Faute
d’accord, le PDV s’appliquerait avec pour conséquence : aucun départ remplacé.
Par ailleurs, nous avons interpellé à plusieurs reprises la tutelle afin qu’elle infléchisse la
trajectoire financière qu’elle imposait à Radio France. Seules les conséquences
financières de la crise Covid seront compensées.
La négociation aboutit à un texte qui prend en compte une partie de nos demandes : la
majorité des départs seraient remplacés. Nous appelons au recrutement de 200 CDD
pour les remplacements (postes vacants et postes libérés par la RCC). S’ajouteraient une
cinquantaine de recrutements pour des créations de postes. Nous aurions également la
garantie de l’intégration d’au moins 25 collaborateurs spécialisés dédiés à la préparation
des émissions.
Restent des réorganisations qui n’apparaissent pas maitrisées. Le projet d’accord
prévoit une commission de suivi de leurs mises en oeuvre.
La prise en compte de nos attentes précises par rapport à la précarité à Radio France
sera déterminante. Nous attendons un vrai signal dans le cadre des séances de
négociations CDD et CDDU qui se tiendront mercredi et vendredi.
L’Unsa se prononcera le 1er octobre par à rapport à la signature du projet d’accord.

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Rédigé par unsaradiofrance

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