Sous le plus grand chapiteau du monde
Publié le 20 Juin 2012
A chaque étage de la petite couronne, sa panne.
Le restaurant d’entreprise sonne comme un aéroport, à telle enseigne que les caissiers travailleront probablement à l'avenir avec des casques anti-bruit.
Le studio de l’agora lui ne sonne plus.
Silence radio au deuxième étage dès que la direction financière aura rejoint d’autres lieux ou la lumière passe et les odeurs s’arrêtent.
Depuis le 19 juin 2012 à 14h, 21 cabines de montage et deux studios ont été fermés pour cause de taux de formaldéhydes jusqu’à 5 fois supérieurs aux recommandations de l’OMS.
Dans l’ensemble du bâtiment la climatisation et le renouvellement d’air sont un fiasco.
Dans la tour infernale, le public ébaubi s’interroge :
D’où vient tout cet argent ? Qui paie les pots cassés ? Ces fonds consacrés aux nombreux pansements sur la jambe de bois ne vont-ils pas peser sur la négociation de nos salaires ?
Ce que fait la direction de la DGASABIG, le CHSCT le défait pour protéger les salariés.
Peut-on dans ces conditions, sous le plus grand chapiteau du monde, continuer à diriger la fanfare et la parade ?
Voir aussi :
Formaldéhydes : salariés en danger ?
Malaise à la direction financière