Publié le 10 Avril 2012

Petit logo unsaLe principe de la négociation sur les métiers est de leur donner un cadre indispensable pour notre pratique quotidienne en tenant compte de réalités fort diverses. Le danger consubstantiel à la classification d’un métier est de figer nos carrières. Documentaliste, c’est classe 5 ou classe 6. Ainsi, l’affaire est classée… sans suite. La nomemclature générale des emplois, métiers, fonctions et qualifications (sic) de la convention collective prévoyait que le métier de documentaliste relève de la qualification B16 avec une évolution vers la B21-1 en tant que cadres de spécialité. Par un effet mécanique, les-dits cadres se sont retrouvés nettement majoritaires. Demain, selon la proposition de la direction, les métiers seront répartis en huit classes. Dans chaque classe, les salarié-e-s concerné-e-s auront un niveau de salaire A, B ou C selon qu’ils ou elles sont récent-e-s, confirmé-e-s ou expert-e-s.  On peut projeter que :

·      A = salaire actuel d’un B16

·      B = salaire actuel d’un B21-1

·      C = salaire actuel d’un B24


  Et après ? Que se passe-t-il dans 5 ans ? 10 ans ? 15 ans ? Le système pourrait s’avèrer bien vite caduc et nos carrières en panne.

  La direction de la documentation propose des postes de coordinateurs. Et quid des documentalistes qui n’aspirent pas à coordonner, mais auront atteint une véritable expertise en recherche, dans le développement d’outils et services, en rédactionnel pour le web, en constitution de dossiers multimedia, voire en webdocumentaire ? Après avoir connu les « cadres non encadrant », on risque de connaître les « coordinateurs non coordonnant », parce qu’il faudra faire avec les fiches de poste existantes.

  Pourquoi se contenter de faire progresser d’une classe de salaire à une autre 10 à 15 documentalistes ? C'est pourtant 25 à 30 documentalistes qui pourraient déjà revendiquer une évolution en tant que documentaliste référent  par la prise en compte des critères proposés par l’Unsa. Là, il ne s’agirait plus d’être coopté-e « référent » à titre honorifique, mais bien d’être promu vers un poste bien défini dans l’accord de substitution à l’actuelle convention collective.

  Encore faut-il se donner la peine de négocier, cela ne tombera pas du ciel. Notre convention a été dénoncée en 2009, il reste quelques semaines pour ne pas se retrouver avec une évolution de carrière insignifiante. Nous aimerions reprendre confiance en nos négociateurs. Plutôt que d’enfoncer des portes ouvertes, il est temps de faire sauter les verrous de la classe dans laquelle les documentalistes risquent d'être prisonniers(ères). Ne nous laissons pas enfermer ! Documentaliste coordinateur c’est 10, 15 postes maximum. Documentaliste référent, selon notre proposition, c’est 25 à 30 postes dans la classe de salaire supérieure.

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Voir aussi :

Malaise aux négociations

Lettre ouverte à M. Mettot, DRH

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Publié le 4 Avril 2012

 

Petit logo unsa

A l’heure où les salarié-e-s de Radio France manifestent l’envie d’une possible évolution de carrière, les négociateurs mandatés par les syndicats représentatifs pour débattre du métier de documentaliste rejettent la proposition de l’Unsa de créer l’emploi de « documentaliste référent ».

 

Notre proposition reposait sur un simple constat : pour évoluer dans sa carrière à Radio France, un-e documentaliste n’a le choix qu’entre une évolution hiérarchique ou une mobilité vers un autre métier.

 

Il nous semble toujours judicieux de proposer une évolution professionnelle dans le métier de documentaliste, mais où sera reconnue une compétence particulière. Renoncer à cette idée aujourd’hui c’est remettre en cause l’ouverture de la grille B24 il y a une dizaine d’années. Pour rappel, cette ouverture ne s’est jamais faite pour les documentalistes de l’Ina. C’est déjà une bonne chose, elle a permis au fil des ans à des documentalistes de Radio France de pouvoir faire reconnaître un niveau de compétence.

 

La proposition de l’Unsa, c’est la possibilité pour 25 à 30 documentalistes d’occuper un poste de « documentaliste référent ». Cet intitulé est bien plus parlant que « cadre de production principal » qui gratifie les salarié-e-s de la qualification B24. C’est la possibilité d’évoluer, donc de retrouver une réelle motivation dans son travail, facteur d’épanouissement professionnel.

 

En refusant ce principe, les organisations syndicales concernées portent un mauvais coup aux salarié-e-s qu’elles sont censées représenter.

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Voir aussi :

Lettre ouverte à M. Mettot, DRH

Documentalistes : ne pas se laisser enfermer

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Publié le 4 Avril 2012

 

Petit logo unsaLettre ouverte à M. Mettot, directeur des Ressources Humaines

 

Objet : négociation sur le métier d’attaché-e-s de production

dans le cadre du Nouvel accord collectif (2/2)

 

 

Monsieur le Directeur,

 

Avant que ne s’ouvre la séance de négociation sur le métier d’attaché-e-s de production, l’Unsa Radio France suggère de créer la fonction de « responsable de production ». Nous proposons quatre points qui pourraient justifier une évolution vers ce nouvel emploi :

 

Une expertise ou une autonomie éditoriale, une maitrise des processus de production et une autonomie qui permettent de collaborer avec des producteurs nouveaux arrivants.

 

Une fonction de « recherchiste » liée à une haute compétence dans l’identification des ressources internes ou externes, écrites ou sonores.

 

L’élaboration de synthèses approfondies.

 

Une compétence rédactionnelle particulière sous une forme textuelle et/ou sonore.

 

 

  Nous vous prions de bien de vouloir recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de nos sincères salutations.

Philippe Ballet,

Responsable de la section syndicale Unsa Radio France

 

  Copies à Antoine Martin, Françoise Mocaer, Pascale Richeux, Anne Dufayet, Caroline Savart, Danièle Abensour, Anne Allard-Petit, Virginie Mothiron, Vanessa Meillet, Patricia Piffault, Jean-Gérard Robichez, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et Sud.

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Voir aussi :

Négociation sur le métier d’attaché-e-s de production dans le cadre du Nouvel accord collectif (1/2)

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Publié le 4 Avril 2012

 

Petit logo unsa       Lettre ouverte à M. Mettot, directeur des Ressources Humaines

 

 

Objet : négociation sur le métier d’attaché-e-s de production

dans le cadre du Nouvel accord collectif (1/2)

 

 

Monsieur le Directeur,

 

Avant que ne s’ouvre la séance de négociation sur le métier d’attaché-e-s de production, l’Unsa Radio France insiste sur la place primordiale de ce métier dans la production. Il nous semble que la fiche descriptive qui sert de base à la négociation n’en prend pas la mesure. Sur la base d’un dialogue très nourri avec les professionnels concernés, nous vous adressons une contre-proposition (à télécharger ici).

  Nous voulons attirer votre attention sur trois points cruciaux :

Les attaché-e-s de production effectuent un travail sur le contenu éditorial de l’émission et sont par conséquent systématiquement force de proposition.

Les attaché-e-s de production n’ont pas de lien hiérarchique avec leurs producteurs-trices, mais travaillent en accord de gré à gré.

Les attaché-e-s de production n’ont pas vocation à alimenter les réseaux sociaux.

 

 

Nous vous prions de bien de vouloir recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de nos sincères salutations.

Philippe Ballet,

Responsable de la section syndicale Unsa Radio France

 

Copies à Antoine Martin, Françoise Mocaer, Danièle Abensour, Anne Allard-Petit, Virginie Mothiron, Vanessa Meillet, Patricia Piffault, Jean-Gérard Robichez, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et Sud.

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Voir aussi :

Négociation sur le métier d’attaché-e-s de production dans le cadre du Nouvel accord collectif (2/2)

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Publié le 2 Avril 2012

 

Petit logo unsaClothilde[1] arrive au pied de la tour centrale de la Maison de la Radio. Elle cogite comme elle l’a déjà fait dans le RER, alors que le trajet s’est allongé depuis qu’elle a dû déménager un peu plus loin en banlieue. En fait, pendant la nuit, elle avait déjà pas mal retourné ses idées. Que se passe-t-il ? Elle essaie d’y voir un peu clair. Dans le couloir du 2eme étage de la petite couronne, John[2], l’un des prestataires pour une mission de quelques semaines, la salue furtivement. Elle pénètre dans son open space, manque de se cogner à l’angle du bureau de son collègue avant de gagner le sien. Le passage n’est pas très large et si elle se dispensait de regarder vers l’extérieur, ça lui éviterait une sensation de vertige lorsque ses yeux s’attardent sur les vitres sérigraphiées. Mais c’est plus fort qu’elle. Et tous les matins, elle se fait la réflexion : ces vitres situées sous l’oriel du self ne laisse pas passer beaucoup de lumière naturelle, et si seulement on avait une fenêtre à ouvrir...

 

Sa journée s’écoule et elle ne sent plus l’envie et l’enthousiasme que tout le monde lui connaissait pour faire son travail. Les heures passant, ses yeux s’irritent, elle a la bouche pateuse. Elle se sent fatiguée. Cette fatigue n’en finit plus. Elle sait que John et ses collègues sont encore moins bien lotis, puisqu’ils travaillent dans une pièce qui était prévue pour être une salle de réunion, un bureau aveugle. Oui mais eux auront peut-être la libération de leur fin de mission avec l’espoir de trouver un espace de travail plus accueillant. Clothilde se dit qu’elle et ses collègues vont occuper encore quelques années les bureaux dont personne ne voulait. Le comble c’est la perspective de subir les nuisances sonores liées au chantier de l’auditorium. Les chiffres sur l’écran restent imperturbables et semblent de plus en plus résister. La concentration se fait difficile.

 

Combien de temps encore Clothilde et le personnel de la Direction financière vont-ils pouvoir tenir le coup ?

 


[1] Personnage inventé dans lequel la plupart des salarié-e-s de la Direction financière se reconnaîtront.

[2] Personnage inventé dans lequel des salarié-e-s prestataires de Radio France se reconnaîtront.

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Voir aussi :

Formaldéhyde : salariés en danger ?

Jean-Luc Hees : bonne santé, bonheur et bien-être au travail

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Publié le 28 Mars 2012

Lettre ouverte à M. Mettot, directeur des Ressources Humaines :


Monsieur le Directeur,

  Alors que s’ouvrent les séances de négociation sur les emplois liés à la production radiophonique, l’Unsa Radio France suggère de créer la fonction de « documentaliste référent » à l’instar de ce qui est proposé pour le métier de chargé de réalisation. En effet, nous pensons qu’à partir du métier de documentaliste, une évolution doit être possible sans passer par une fonction d’encadrement. Nous proposons quatre points qui pourraient figurer dans la fiche descriptive du documentalise référent :

  -       Un rôle de représentation des services de documentation pour une ou plusieurs émissions élaborées avec une fonction de « recherchiste » liée à une haute compétence dans l’identification des ressources internes ou externes.

  -       Une expertise dans le développement de nouveaux outils ou de nouveaux services.

  -       Une capacité rédactionnelle particulière à la production de contenus web.

  -       La faculté de produire des dossiers élaborés pour le web, voire des webdocumentaires.

 

  Nous vous prions de bien de vouloir recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de nos sincères salutations.

Philippe Ballet,

Responsable de la section syndicale Unsa Radio France

 

Copies à Antoine Martin, Françoise Mocaer, Caroline Wiegandt, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et Sud.

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Publié le 27 Mars 2012

Lettre ouverte à M. Mettot, directeur des Ressources Humaines :

 

Monsieur le Directeur,

 

Alors que s’ouvrent les séances de négociation sur les emplois liés à la production radiophonique, l’Unsa Radio France souhaite attirer votre attention sur quatre points que nous aimerions voir apparaître dans la fiche descriptive du chargé de réalisation référent :

  -       Réalisation de documentaires élaborés.

  -       Réalisation de directs lourds.

  -       Montage de concerts symphoniques et opéras.

  -       Capacité à la prise de son, à titre exceptionnel, en l’absence de technicien.

 

Nous vous prions de bien de vouloir recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de nos sincères salutations.

Philippe Ballet,

Responsable de la section syndicale Unsa Radio France

 

Copies à Antoine Martin, Françoise Mocaer, Patricia Trompeau, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et Sud.

 

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 22 Mars 2012

Petit logo unsaL’INRS est l’institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.  A propos du formaldéhyde, il nous indique ceci : « Il possède de fortes propriétés sensibilisantes et irritantes et les données disponibles indiquent que l'apparition des cancers nasopharyngés est liée à ses propriétés irritantes. La prévention des effets irritants semble donc essentielle. »

Radio France fait effectuer régulièrement des prélèvements par un organisme indépendant et présente leurs résultats en Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Gros problème dans les emprises de la petite couronne, radiales et tour : les taux recensés sont jusqu’à 4 fois au-dessus de la norme recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. Sont concernées notamment : la Direction des personnels de production,  la documentation et la direction financière, plus particulièrement les cabines de montage et les bureaux  exigus et confinés. Selon la direction, ces très mauvais résultats seraient dus au fait que la ventilation était tout à fait minimale au moment des prélèvements, une ventilation plus forte aurait réglé le problème et des mesures réalisées en interne confirmeraient la viabilité des espaces de travail concernés. D’autre part, le formaldéhyde, très volatile, présent dans des équipements neufs se serait naturellement dispersé les six premiers mois d’installation et le problème serait par conséquent totalement réglé, toujours selon la direction.

Aujourd’hui, la direction attend les résultats de nouveaux prélèvements réalisés par l’organisme indépendant d’ici la fin du mois de mars. Christian Mourougane - directeur adjoint, en charge du bâtiment et de l’intendance générale, et président du CHSCT - n’a pas apporté de garanties écrites sur l’absence de risque pour la santé des personnels concernés. Le Dr Sardnal applique un seul principe de précaution : elle refuse d’apposer sa signature à une lettre qui nous garantirait l’absence de risques pour ne pas engager sa propre responsabilité. Une fois de plus, pour assurer leur mission, les salariés s’exposent à une dégradation de leur santé.

Nous sommes inégaux quant à notre sensibilité à cette substance extrêmement volatile. A partir d’un taux relativement faible, les plus sensibles d’entre nous peuvent connaître une irritation des yeux et des voies respiratoires.  Si des symptômes comme des  difficultés respiratoires, une irritation oculaire ou des maux de tête frappent certain-e-s salarié-e-s, ils ou elles peuvent exercer leur droit de retrait.

Si les nouveaux résultats devaient s’avérer non conformes aux recommandations de l’OMS, l’Unsa appellerait l’ensemble des personnels de la petite couronne, radiales et tour à se retirer d’espaces de travail confirmés comme nocifs à la santé physique.

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Publié le 16 Février 2012

 

 Petit-logo-unsa-copie-1Le Contrat d’objectif et de moyen (COM), contrat quinquennal  passé entre Radio France et l’Etat, s’inscrit dans la période de mandature de Jean-Luc Hess, de 2010 à 2014.

 

 

Qu’annonçait ce COM ?

 

- La stabilisation des effectifs de Radio France, CDI et CDD, déjà un objectif de l’ère Cluzel. Nous étions 4613 ETP (équivalents temps plein) en 2010, nous ne pourrons pas aller au-delà de 4619,5 en 2014.

A la lecture de la page 24, on apprend : « La maîtrise globale des effectifs et des coûts salariaux, condition première de la préservation des équilibres économiques de l’entreprise, constitue un objectif majeur du COM 2010-2014 ».

 

- La création de « nouvelles radios locales » sans plus de précision. Avec Le Mans et Toulouse, on pourrait penser que le contrat est respecté, puisque cela correspond déjà à plus de 50 postes redéployés. Nous ne disposons donc plus des effectifs nécessaires à la création d’une station locale à Saint-Etienne.

 

- Un fort développement du multimedia grâce à des efforts de compétitivité et des redéploiements sans mention chiffrée.

 

- En introduction, l’Etat prend un engagement : « Radio France sera assurée d’un financement adapté à ses besoins qu’elle utilisera dans le cadre de son autonomie de gestion ». Or suite à une nouvelle révision budgétaire pour 2012, Radio France va perdre 2,5 millions d’euros supplémentaires après un premier « coup de rabot » de 2 millions.

 

Où en sommes-nous ?

 

- De nombreux redéploiements ont déjà affecté certains services. Le standard et le courrier central ont par exemple été restructurés :

  • Pour la création de deux radios locales sur l’exercice en cours, Le Mans et Toulouse.
  • Pour permettre la constitution a minima d’équipes multimedia.

 

- Dans tous les secteurs de Radio France, nous constatons un accroissement de la surcharge de travail lié à ces redéploiements, parfois insurmontable. Il existe d’ores et déjà des situations d’épuisement professionnel.  Des salariés sont alertés par leurs médecins sur la nécessité d’arrêter les frais. La responsabilité de la direction est en cause.

 

Que demandons-nous ?

 

- Le gel de la création de la station de Saint-Etienne jusqu’au prochain COM et pas plus de 30 postes supplémentaires au multimedia au lieu des 70 annoncés.

Notre budget a été revu à la baisse : ne compromettons pas les moyens affectés à la production radiophonique. Ils nous permettent de respecter le cahier des missions et des charges de Radio France, garant de notre mission de service public, et d’atteindre d’excellents résultats d’audience.

 

- Aucun redéploiement sur les postes liés à l’antenne : notamment les assistant-e-s à la réalisation, chargé-e-s de réalisation, attaché-e-s de production, collaborateurs (trices) spécialisé-e-s, assistant-e-s d’édition, technicien-ne-s et Parl.

 

- Aucun redéploiement dans tout secteur où il est déjà constaté une surcharge de travail.

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Publié le 16 Février 2012

 

Petit-logo-unsa-copie-1Question :   Oui justement pourquoi l’Unsa à Radio France alors que nous comptons déjà sept syndicats ?

                      Unsa :   Parce que nous pensons qu’il existe un espace à occuper. Notre initiative est animée en partie par des salarié(e)s qui n’avaient jamais eu de cartes syndicales jusqu’à présent, c’est plutôt bon signe. Nous nous intéressons plus particulièrement à la production radiophonique, aux enjeux du multimedia et au mal-être au travail.

           Q :   Vous oubliez les formations musicales ?

      Unsa :   Nous avons commencé à prendre des contacts avec des musiciens, nous souhaitons les représenter d’autant que le chantier de réhabilitation les éloigne encore pour deux ans et les laissent dans un grand inconfort.

           Q :   Le mal-être au travail n’est-il pas déjà pris en compte par la direction ?

      Unsa :   Nous en parlerons régulièrement parce que c’est un sujet permanent. Il existe de nombreux cas de souffrance liés à une organisation du travail désastreuse, l’absence totale de reconnaissance professionnelle, des situations de harcèlement. Notre rôle est d’alerter la direction sur des dangers imminents ou latents comme nous avons commencé à le faire dès notre premier tract.

           Q :   Quel message voulez-vous faire passer sur la production radiophonique ?

      Unsa :   Nous estimons que les métiers liés à la production, technicien(ne)s, chargé(e)s de réalisation, attaché(e)s de production, collaborateurs(trices) spécialisé(e)s, producteurs, mais aussi documentalistes, journalistes et pigistes ne sont pas assez au cœur des préoccupations de la direction de Radio France. "Il faut passer d'une administration qui fait de la radio à une radio administrée" avait déclaré Jean-Marie Cavada. Jean-Luc Hess au début de son mandat avait salué le métier de technicien. Mais ces déclarations d'intentions ne suffisent pas, nous voulons susciter une considération singulière pour ces métiers et apporter matière à réflexion sur leur évolution avec les personnels concernés.  

           Q :   Et le multimedia ?

      Unsa :   Le développement des différents sites Internet posent beaucoup de questions sur l’organisation du travail et la définition de nos métiers, alors que la négociation du nouvel accord collectif est en cours. Il faudra faire la part entre les contenus qui relèvent des services multimedia, des équipes de production de chaque émission et de la documentation, direction transversale. Une fois les périmètres bien définis, des outils adaptés sont impératifs pour ne pas passer notre temps dans une inflation de copier-coller.

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