Publié le 6 Mai 2020

Radio France fait partie des opérateurs d’importance vitale. En cas de crise, la continuité d’antenne assure l’information des citoyens. A partir de lundi se décline un plan de reprise d’activité qui comporte plusieurs étapes. Le nombre de salariés sur site doublera la semaine prochaine avant de s’accroître encore en juin, puis viendra la grille d’été. Mais la grande majorité des salariés resteront en télétravail.

 

La situation s’inscrit dans la durée

 

Après 7 semaines de confinement, nous attendions un signe envers les équipes qui ont surmonté d’immenses difficultés pour assurer les missions de Radio France. Mais celles et ceux qui sont sur le pont ont juste été conviés à liquider des jours de congés. 

Nous demandons à la direction d’octroyer des jours de récupération aux salariés qui se sont investis sur site ou en télétravail dans des conditions épiques (équipement personnel, connexions défaillantes, scolarité des enfants…), ainsi qu’une prime de 1000€ comme l’Etat l’a accordée à 400 000 fonctionnaires.

 

La mise à disposition de PC et de smartphones

 

Nous continuons à appeler de nos vœux un accord sur le télétravail. Dans cette période, il est urgent d’équiper les salariés en matériel (PC, nagras, masques et perches). Mais évitons des choix d’investissements précipités sans une réflexion minimale sur les usages. Nous pourrions le regretter pendant des années. Nous demandons une négociation sérieuse dans les meilleurs délais.

 

Une aide aux déplacements 

 

Alors que les transports en commun représentent un risque, nous demandons la prise en charge de taxis tant que l’épidémie sévit. Des mesures incitatives pour les déplacements à vélo vont dans le sens de l’histoire : prime à l’achat et indemnités kilométriques.

 

Une réponse de l’Etat à la situation particulière de Radio France

 

Après des années de gel, la baisse d’un euro de la redevance a mis en cause les missions de l’audiovisuel public. Radio France souffre d’une logique de restructuration. Des évolutions technologiques à venir et la fin du chantier de réhabilitation de la Maison de la Radio servaient de justification à la suppression de la plupart des postes ciblés. Tout est à revoir. De plus, la situation économique empêche toute perspective de projet professionnel dans le cadre d’un départ volontaire. L’Etat prend des mesures pour la sauvegarde de l’emploi et le soutien à la culture. La gestion de la pénurie doit cesser à Radio France, acteur majeur pour l’information et la culture.

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Publié le 20 Avril 2020

Alors que cette crise sanitaire provoque en France chaque jour des centaines de morts, que beaucoup de citoyens sont en extrême difficulté, nous ne souhaitons pas alimenter de vaines polémiques. Nous souhaitons poser simplement les sujets qui nous paraissent prioritaires à Radio France.

La santé des salariés

Sur ce point la direction a une responsabilité particulière et, si nous regrettons la très grande frustration que représente une antenne dégradée par la réduction drastique des équipes présentes sur site, nous ne saurions condamner la priorité donnée à la réduction maximale du risque d’exposition au virus. La syndication des radios locales a créé parfois des découpages absurdes, prenons acte que dès lundi la « région » Rhône Alpes – Auvergne sera scindée en deux. Il faut évidemment redonner au plus vite les moyens de faire une matinale locale en maintenant les équipes en sécurité.

L’emploi des plus précaires

Nous avions tiré la sonnette d’alarme par rapport aux plus fragiles qui commençaient à se voir signifier l’annulation de contrats prévus. Nous avons donc salué la décision inédite de la direction de Radio France de maintenir des revenus à ses salariés précaires : CDD, CDDU et pigistes. Nous veillerons au cas par cas à l’exécution de cette décision.

La mise en place du travail à distance

Notre grand regret est que Radio France n’est pas su se préparer davantage en développant des logiques de télétravail alors que nous demandions régulièrement depuis 2014 l’ouverture d’une négociation sur la mise en place d’une négociation dédiée. Cela aurait permis de préparer les équipements et les process et nous aurait évité de nous retrouver dans cette situation d’improvisation qui complique ou empêche le travail à distance. Que de temps perdu !

Reportage

C’est la grande frustration de beaucoup de journalistes, ne pas pouvoir aller sur le terrain, ne pas pouvoir faire le job. Faute d’équipements (perches, masques...), le reportage n’est assuré que par une toute petite minorité.

Formations musicales et soutien à la création

La saison musicale 19-20 est arrêtée, les festivals sont tombés. Il va falloir trouver toutes les solutions possibles pour faire vivre l’activité de nos formations et soutenir les acteurs du monde de la musique.

Modalité de prise des congés

Nous avons contesté dès le départ l’impossibilité de reporter des congés posés. Alors qu’un séjour prévu était annulé, les salariés concernés vivaient une double peine en ne pouvant reporter leurs congés. Cela nous a paru injuste et inéquitable, pénalisant celles et ceux qui avaient anticipé la pose de leurs congés. La direction ne peut imposer la prise de congés. Son argument est la bonne marche de nos stations à la reprise d’activité. Mais nous savons bien que la pression sur nos jours de congés est toujours présente et que la contrainte reste purement comptable : ne pas gonfler les provisions pour CET. Au-delà de la polémique actuelle, nous ne changerons rien de notre position, il est hors de question pour nous de revenir sur le nombre de jours que nous avons préservés en négociant le Nac.

 

Cette période anxiogène laissera des traces, parce qu’elle aura été extrêmement éprouvante. Nous savons aussi qu’elle ne permettra malheureusement pas de retrouver une augmentation du financement de Radio France à hauteur de ses besoins. Le secteur privé de l’audiovisuel fait pression pour récupérer tout ou partie des ressources publicitaires du public. Cela ne serait jamais compensé par une augmentation de la contribution à l’audiovisuel public et nous continuerions à le payer par des pertes d’emplois. L’Unsa continuera à se battre sans se voiler la face dans un contexte extrêmement inquiétant. Nous continuerons d’agir dans l’intérêt de chaque salarié avec énergie et lucidité.

 

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Publié le 21 Janvier 2020

Radio France emmenée dans un déficit structurel avant France Médias

Depuis des années, pour des raisons dogmatiques identiques dans tous les pays, l’Etat se désengage de l’audiovisuel public. Après RFI, France Télévisions qui en est déjà à son 3ème plan de départs, Radio France est contrainte à une réduction d’effectifs et dans le même temps à investir pour ne pas dépendre des nouvelles plateformes numériques. Les économies demandées à Radio France ont été inscrites dans le rapport de la Cour des comptes de 2015 puis dans un rapport interne au ministère de la Culture qui avait fuité en 2018. Le budget pluriannuel a été déterminé en juillet 2018 : après que leComité Action public 2022 ait préconisé une baisse de la dotation Audiovisuel public de 400 millions d’euros à échéance 2022, le gouvernement a décidé que ce serait 190 millions, soient 160 millions à France TV et 20 millions à Radio France.

La PDG de France TV a estimé que cela revenait à un effort de 400 millions en incluant l’évolution mécanique des charges et les investissements pour les développements numériques. Sibyle Veil a calculé 60 millions à Radio France et a présenté son projet stratégique sur cette base. Nous faisons face à des orientations qui mettent en cause près de 300 emplois et qui accentuent le recours au financement privé.

Sous la présidence Gallet, l’Etat n’avait pas baissé la dotation, les économies réalisées devaient compenser l’évolution mécanique des charges et elles ont porté essentiellement sur la diffusion (14,4 millions entre 2015 et 2018) avec l’arrêt des ondes longues et ondes moyennes. D’autre part, l’ouverture en 2016 du cahier des charges de Radio France à la publicité commerciale a débloqué quelques millions de ressources propres. Nous l’avions dénoncée parce que nous estimons que la nature de ces annonces dénature l’identité de nos antennes.

Le gouvernement avait le loisir d’assouplir cette trajectoire financière, mais il a fait le choix de retirer à l’audiovisuel public de 70,6 millions d’euros en 2020 par rapport à 2019 dans la Loi de Finances 2020. La dérogation à l’article 1605 du Code général des impôts a conduit à une baisse de la Contribution à l’audiovisuel public (redevance) d’un euro par foyer quand elle aurait dû augmenter de deux euros. En effet la Loi de 2006 a prévu son indexation sur l’inflation hors tabac pour garantir la pérennité de son financement, gage de son indépendance.

Les pouvoirs publics ont voulu mettre l’audiovisuel public à la diète avant même la réforme de l’audiovisuel public qui prévoit de confier les orientations stratégiques et la répartition des budgets à un super PDG. Au-delà des menaces sur l’emploi, de nouveaux choix pourraient mettre en péril des secteurs de la Maison.

Les dangers à l’œuvre dans le plan stratégique

Ils sont de deux ordres : l’application unilatérale du plan de départs volontaires et la course au financement privé.

La direction a pour seule obligation dans la mise en place d’un plan de départs volontaires le respect d’un délai d’information/consultation de 4 mois. C’est-à-dire que si nous ne tentons pas de trouver une autre voie, ce plan pourrait s’appliquer à partir du 26 mars. C’est donc dans la perspective de négocier sur de nouvelles bases que l’ensemble des organisations syndicales représentatives ont demandé la suspension de ce délai de consultation. Le plan de départs volontaires serait une catastrophe par :

  • -  le volume de postes supprimés, cela met en danger des secteurs entiers de Radio France

  • -  l’impossibilité de recruter sur les postes ciblés d’ici à fin 2024 (par la priorité de réembauche dans les deux années qui suivent le dernier départ),

  • -  l’absence de garanties pour celles et ceux dont l’activité serait arrêtées dans le cadre des réorganisations prévues

  • -  l’impossibilité pour d’autres salariés de négocier leur départ comme le permet depuis plusieurs années la rupture conventionnelle individuelle

  • -  la pression toujours plus forte sur les précaires

    Pour pallier le désengagement de l’Etat, le développement des ressources propres est prévu à une échelle inédite. Si Studio Radio France pouvait apparaître comme l’opportunité de mettre en valeur nos savoir-faire, nous dénonçons des dérives inacceptables et notamment le projet en lien avec l’Hôtel de la marine dont le financement par le Qatar amène à de graves entorses à la déontologie. Outre la mise en danger de notre indépendance éditoriale, la trajectoire financière pluriannuelle serait soumise aux aléas de recettes purement commerciales.

    Les propositions de l’Unsa

    L’Unsa revendique dans la négociation d’un accord :

    • -  La réduction du volume de suppressions de postes

    • -  L’intégration de 90 CDD en remplacement d’autant de départs accompagnés

    • -  L’intégration de l’ensemble des CDDU dont la fonction correspond à un emploi

      CDI à Radio France

    • -  L’encadrement du recours aux contrats précaires

    • -  Des garanties précises pour les salariés dont le service ou l’activité pourrait

      disparaître au gré des réorganisations prévues

    • -  La mise en place d’une commission paritaire en charge d’appliquer la charte

      déontologique (à créer) pour toutes prestations commerciales

      Dans le cadre du projet de Loi sur la réforme audiovisuel, l’Unsa revendique la pérennisation du financement de l’audiovisuel public. Rien n’est dit sur le sujet dans le projet de Loi présenté en Conseil des ministres le 5 décembre, et c’est peut-être ce qui nous rend le plus pessimistes.

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Publié le 28 Novembre 2019

Le projet de Loi de réforme de l’audiovisuel, présenté en Conseil des ministres, préfigure la mise en place de la holding France Medias. A partir de janvier 2021, nous serons sous la coupe d’un super PDG. A lire dans la presse les noms des éventuels impétrants, on peut dessiner le profil d’une femme ou d’un homme qui ne restera pas les bras croisés.

 

Y aura-t-il la création d’une ou plusieurs filiales ? La publicité ? L’informatique ? La formation ? Les achats ? La fusion de France Bleu et France 3 ? Rien de tout cela n’est pertinent !

 

A partir de janvier 2022, notre super PDG aurait la main pour répartir l’enveloppe de l’audiovisuel public entre ses propres besoins de fonctionnement, ses filiales et les projets communs. A quelle hauteur cette strate superfétatoire ponctionnera pour son fonctionnement ce qui restera alors de la dotation publique ? Que restera-t-il à Radio France alors que le ministre de la Culture répète à l’envi que la trajectoire financière ne serait pas revue jusqu’à 2022 incluse ? 

 

Rien, nous ne savons rien de ce à quoi peut nous mener cette holding parallèlement à la refonte de la redevance audiovisuelle. 

 

A l’heure où Radio France va encore perdre trois cents postes, où les conditions de travail s’aggravent comme jamais, cette nouvelle épée de Damoclès n’est pas supportable.

 

En conséquence, l’Unsa appelle les salariés de Radio France à cesser le travail les 4 et 5 décembre 2019.

 

 

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Publié le 17 Novembre 2019

Un collectif de réalisateurs et de techniciens de Radio France, fortement impacté par la contrainte budgétaire endossée par Radio France et le plan de départs volontaires imposé par Sybile Veil, propose sa gracieuse collaboration aux senateurs pour la réalisation des clips Audio qui ont pour objet la communication du référendum sur la privatisation d'ADP. Contacter l'Unsa Radio France.

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Publié le 14 Novembre 2019

C’est donc une baisse de 70,6 millions pour l’audiovisuel public inscrite dans le projet de Loi de Finances 2020 ! 141 millions en moins par rapport à 2017 !

Dès janvier 2021, Radio France deviendrait une filiale de France Médias. Dès janvier 2022, le PDG de la holding pourrait répartir les budgets comme bon lui semble !

Parallèlement la réforme de la redevance pourrait donner lieu à de nouvelles coupes de plusieurs centaines de millions.

Le projet stratégique Radio France 2022 prévoit la suppression de 270 postes a minima et la remise en cause de droits conventionnels :jours de congés et plusieurs régimes de planification.

Malgré les énormes efforts consentis les dernières années, des charges de travail toujours plus denses, des situations de souffrance et demal-être, Radio France va connaître une réduction drastique de ses effectifs ! Insoutenable.

C’est aussi le développement des ressources propres sur le modèle du privé, donc une atteinte aux missions de service public et àl’indépendance de Radio France qui est à l’œuvre ! Intolérable.

L’Unsa appelle l’ensemble des salariés à cesser le travail la journée du 25 novembre 2019

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Publié le 25 Septembre 2019

Après des semaines de tergiversations, l’arbitrage est tombé : c’est la fusion de Radio France, France Télévisions, France Médias Monde et l’Ina.

Une petite musique désagréable venait à nos oreilles depuis la sortie du président Macron devant un parterre d’élus qualifiant l’audiovisuel public de honte de la République. Puis, la redevance TV a été la cible d’attaques comme symbole de tous les maux fiscaux.

Après la petite phrase du ministre Darmanin, nous avons eu le droit aux propos populistes de Nagui, riche tête d’affiche de France 2 et France Inter, confiant au JDD son penchant pour la suppression de cette taxe.

Il y a juste quelques jours, le gouvernement rendait un euro au contribuable dans le cadre de la loi de Finances 2020 et privait donc l’audiovisuel public de 25 millions d’euros.

Et voilà l’annonce par le ministre Riester de la holding France Médias pour début 2021, parlant d’optimisation, de nouvelles économies à venir, même si le financement de l’audiovisuel public serait pérennisé par un impôt affecté.

Le super PDG aura la main sur le budget et pourra arbitrer par exemple entre les droits de retransmission du Tour de France et une saison musicale à Radio France. Le job sera bien payé. Les dirigeants des filiales deviendront des directeurs généraux et perdront donc la main sur la stratégie de leurs entreprises. Nous subirions alors les plans d’économies en cascade venus de plus loin, malgré les réussites et les sacrifices réalisés.

Rien n’empêcherait le super PDG de créer une nouvelle filiale, France Régions, regroupant France Bleu et France 3. C’est l’annonce d’un regroupement pour mieux disloquer.

Mais il est encore temps de refuser cette logique mortifère pour la radio qui a fait tant de ravages dans l’audiovisuel public d’autres pays. A ce marché de dupes, M6 a pris la main sur RTL.

L’Unsa invite les salariés à se mobiliser contre ce projet de loi qui préfigure l’automne de la radio publique.

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Publié le 20 Mai 2019

Faut-il filmer la radio ? Le débat a malheureusement été tranché il y a quelques années par la volonté de se montrer sur les réseaux sociaux. Les studios de radio s’équipent de caméras un peu partout. Certains ont vu là l’opportunité d’alléger considérablement les coûts de production TV par la captation d’un plateau de radio. Il leur a fallu concevoir un programme adapté aux deux médias en simultané. Il s’est donc imposé des profils d’animateur et de présentateur aussi à l’aise avec l’image qu’avec le média radio. Rappelons ici une évidence : les meilleurs à la radio ne sont pas forcément faits pour la TV et vice versa. Beaucoup de professionnels refusent même cette aventure, par manque d’appétence et l’intention de préserver un bien précieux, leur image. Dans un contexte où deux stations locales ont été prises pour cibles, où les reporters et micro-baladeurs sont parfois agressés, l’anonymat devient parfois une protection dans la vie personnelle.

 

Nous savons que la collaboration entre France 3 et France Bleu est imposée par les pouvoirs publics, gouvernement et Parlement. Il nous faut éviter le désastre d’une holding où Radio France perdrait la main sur son budget et ses choix éditoriaux. En ce sens, nous pourrions nous sentir soulagés de voir pérenniser les 44 zones de diffusion du réseau, plutôt que de subir le découpage du réseau France 3. 

Il apparaît également de bon augure de contrer l’implantation de BFM en région.

 

1er écueil : parvenir à mettre en place 44 matinales télévisées sur la base du volontariat. L’Unsa veillera au strict respect du droit à l’image. Ne seront à l’image que celles et ceux qui auront cédé leur droit à l’image. Rien ne pourra être imposé. Pour celles et ceux qui entreront dans l’aventure, un accompagnement avec une formation consistante et une juste rétribution de la montée en compétence reste à négocier. Nous souhaitons obtenir une négociation sur ces deux points.

 

2eme écueil : le direct TV met en cause le recours au PAD et au faux direct parfaitement maitrisés en radio. Il est inconcevable de contraindre les Parls ou les chroniqueurs au misérable cachet à venir en direct

 

3eme écueil : le risque est bien réel que d’autres tranches de programmessoient asséchées de leurs moyens pour mettre le paquet sur la matinale.

 

 

Sur ces trois points, l’Unsa se mobilise.

 

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 25 Octobre 2018

Les responsables politiques ne montent décidément plus au créneau pour défendre ce bien commun qu’est l’audiovisuel public. 

 

Le gouvernement peut bien confirmer l’amputation de son financement public tout en laissant entendre par la voix du nouveau ministre de la Culture l’aggravation de notre impasse budgétaire avec la perte de nos ressources publicitaires, aucune réaction pour défendre le rôle capital de nos antennes et nos formations musicales.

 

Certaines déclarations outrancières, récemment celle de Monsieur Mélenchon, vont même jusqu’à stigmatiser nos rédactions, présentées comme les relais du pouvoir ! 

 

Rappelons que :

 

-   Les antennes locales jouent un rôle de lien social indispensable dans les territoires

 

-   Radio France a une place essentielle dans la vie culturelle

 

L’indépendance éditoriale de nos rédactions et nos programmes est une règle absolue

 

L’audiovisuel public est un bien précieux, nous nous battrons toujours pour le respect de son intégrité. Cela suppose le maintien de son financement, un respect total et entier de son indépendance et sa capacité à couvrir toute manifestation sans … « se faire pourrir ».

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 14 Octobre 2018

Quasiment tous les studios moyens seront fermés dans les prochains mois. Scandale absolu, les 105 et 106 fermeront sans que le 101 ait été refait, alors qu’il est en jachère depuis plus de dix ans ! Résultat, seul le 104 permettra de sauver quelques captations publiques au détriment des répétitions des orchestres. Quant au chœur, il reste délocalisé après un mensonge de plusieurs années : le 101 devait être dédié à ses répétitions.

 

Quand les directions de chaines cherchent des lieux de substitution à l’intérieur de la Maison de la Radio, elles se confrontent à une problématique de sécurité (flux et jauge du public) qui empêche d’exploiter, comme elles l’auraient imaginé, l’agora, la Galerie Seine ou le foyer F. Restent ces productions réalisées à l’arrache au restaurant-bar Le Bel airqui imposent des conditions de travail infernales : densité des vacations, installations qui restent à fiabiliser…

 

Il ne s’agit pas de nier la nécessité de réaliser des travaux dans les studios moyens. Mais personne n’est dupe : c’est un effet d’aubaine pour une direction qui affiche sa volonté de changer les métiers et les organisations à cause d’une dotation budgétaire en baisse constante.

 

Avec les productions dites « hors les murs », ce qui a donné lieu à l’acronyme HLM (!), la direction invente le concept d’une affectation multi-sites pour contourner le défraiement des missions : une production dans une salle en plein cœur de Paris donnerait lieu par exemple à la prise en charge des repas à hauteur de 4,50 euros… Celles et ceux qui paient un abonnement pour stationner leur véhicule sur leur lieu de travail n’auraient aucun remboursement du stationnement sur l’un de ces sites, mais la possibilité de ne plus utiliser leur véhicule en suspendant leur abonnement…

 

L’Unsa demande que cesse le mépris envers des personnels qui subissent la dégradation de leurs conditions de travail et ne cessent pourtant de répondre présents devant les difficultés inhérentes au manque d’anticipation et parfois à l’incurie de certains responsables.

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Rédigé par unsaradiofrance

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