Publié le 30 Juin 2018
PURE POSTURE ! LE COUP DU MÉPRIS.
Depuis le 21 juin dernier, les techniciennes et techniciens de reportage de Radio France sont en grève. Malgré cela la direction refuse de négocier.
Le sujet très important de la pénibilité n’est traité qu’en partie et sur des points accessoires.
Sur la politique de rémunérations, la direction avance des données tronquées, biaisées, inconsistantes, et nie l’évidence : l’iniquité de traitement et la spécificité de cette activité. Suprême injustice, elle refuse, à l’instar de ce qui se passe pour d’autres métiers, que la prise en compte d’une activité hors norme, avec des temps de travail, des risques extrêmes inhérents aux situations rencontrées sur le terrain, puisse être actée concrètement ! Cela doit passer par la mise en place d’un filet de sécurité salarial au moment de la possible reconversion des salariés concernés.
Malgré des impacts réels sur des événements importants, non diffusion ou diffusion en mode dégradé de retransmissions sportives (Coupe du Monde), de reportages documentaires ou d’actualité, de retransmissions de concerts (Olympia pour Inter et Bordeaux pour FIP), de l’anniversaire du jeu des 1000 €, de la messe pour France Culture... la direction a décidé d’adopter la posture de la fermeté aveugle.
Les salariés concernés sont déterminés et légitimement en colère.
Faute de réponses appropriées la direction prend le risque d’un durcissement du conflit.
Les retransmissions des festivals d’été, du Tour de France et du 14 juillet sont clairement concernées.
La résolution équilibrée et juste de ce conflit est incontournable pour la suite.
Faute de cela Sud Radio France et l’Unsa refuseront de participer à une mascarade de discussion/négociation dans le cadre des chantiers voulus par la PDG sur l’évolution des métiers et des modes de production.