missions et moyens

Publié le 7 Janvier 2013

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Un préavis de grève a été posé suite à la décision de renoncer au remplacement de 4 techniciens à France Inter. La direction s’appuie sur un choix éditorial annoncé en juin et mis en œuvre avec la grille de rentrée : remplacer les programmes de nuits par des rediffusions. Lors du CE du 30 août, Philippe Val déclarait assumer ses choix, qu’il justifiait par :

 

 

-       Une contrainte économique qui l’empêchait de créer la production de nuits thématiques.

 

-       Un arbitrage éditorial en faveur des programmes diurnes. On imagine que l’arrivée de Frédéric Lopez, vu à la TV, avait sans doute pesé sur l’économie générale de la grille.

 

 

La suppression de 4 postes de techniciens à France Inter s’inscrit également dans la politique de redéploiements démentiels initiée en faveur de la DNM, de la direction des achats et d’une nouvelle locale à Saint-Etienne. Nous dénoncions cette politique dès février 2012.

 

 

 

 

-       La radio nocturne aurait dû rester un espace de liberté, un champ d’expérimentations, la possibilité de donner leur chance à de nouveaux talents. C’est un véritablement renoncement au potentiel de production radiophonique.

 

-       La suppression de 4 postes dans une équipe engendre une surcharge de travail, donc une dégradation des conditions de travail.

 

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Lire aussi :

Redéploiements démentiels

 

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Publié le 5 Décembre 2012

Petit logo unsaUne fois n'est pas coutume, prenons exemple sur le secteur privé :

A-t-on jamais vu un patron de presse français centraliser le multimédia de l'ensemble de ses titres au sein d'un même service ?

Hé bé non. C'est bien dommage nous direz-vous, ça lui permettrait de créer de l'emploi et de faire travailler les copains.

 

A Radio France, si. Parce qu'on a la culture de l'administration. On sait faire de la radio et de l'administration, on a plus de mal à faire de la radio administrée.

 

Là où on aurait pu imaginer renforcer et former les équipes multimédia de chaque chaîne, leur donner les moyens financiers et techniques de leurs ambitions, encourager également la bonne volonté des personnels (Producteurs-trices, Technicien-ne-s, Chargé-e-s de réalisations, Documentalistes et Attaché-e-s de production), on a préféré créer une Direction des Nouveaux Médias et offrir un interlocuteur de plus à notre nouvelle Directrice générale.

 

Il est bien sûr question de choix stratégiques et de moyens, il y a probablement quelques

économies substantielles à faire sur la dîme que la DNM a levée sur le budget de Radio France : en formant le personnel par exemple, tout en libérant les initiatives placées sous l'autorité éditoriale des chaînes.

 

Que la DNM gère de concert avec les chaînes les projets importants auxquels elle participe activement, rien de plus normal. Qu'il soit, en revanche, très difficile de travailler directement avec les services multimédia des chaînes, pour des projets parfois plus immédiats et souvent moins ambitieux, est une aberration.

 

Les produits nomades (smartphones, tablettes) sont de plus en plus créatifs, fluides et réactifs, nous voudrions voir le multimédia de Radio France adopter ces avantages, et non se contenter d'éléments de langage.

 

Nous avons eu par ailleurs de nombreux retours qui semblent indiquer que sur les terres de la Baronnie de Mangin, la DNM ne manque pas d'ambitions.  L'une d'entre elles serait de se passer de tout ou partie des personnels existants.

 

En attendant que notre Directrice générale se penche sur l'ensemble de ces questions,

le message adressé par les personnels concernés est clair :

Si la DNM s'affranchit de leur collaboration, les personnels concernés s'affranchiront

de la DNM et continueront de livrer directement aux chaînes le fruit de leur enthousiasme.

 

PS : radio.fr a implémenté la fonction réveil sur son application Android, il serait formidable de pouvoir se réveiller avec nos chaînes préférées sur l'application RadioFrance.

 

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Lire également :

Les enjeux de la RNT

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Publié le 7 Novembre 2012

Petit logo unsaTous les salariés de l’entreprise ont reçu à leur domicile une lettre de Jean-Luc Hees leur expliquant que la contribution au redressement des comptes publics passait par un effort budgétaire avec une baisse de 0,5 % par rapport au budget de 2012.

 

 

Présentée comme cela, l’addition n’apparaît pas trop douloureuse. Mais il faut toutefois faire deux nuances qui ne sont pas des moindres :

 

-       La dotation totale de ressources publiques connaît effectivement une baisse de 0,5 % par rapport à la loi de finances 2012. Par contre, la contribution à l’audiovisuel public (le budget de fonctionnement) est en baisse de 5,1 millions d’euros hors taxe, soit une baisse de 0,9 %.

 

-       Le plan d’affaire inscrit dans le Contrat d’objectifs et de moyens 2010-2014 prévoyait une hausse moyenne de 3,1 % chaque année. En réalité, Radio France perd un montant cumulé (fonctionnement + investissement) de 25,1 millions HT, rien que pour l’année 2013.

 

 

La direction de Radio France maintient pourtant la suite du chantier de la Réhabilitation. Elle invoque une subvention spécifique à la Réhabilitation et une maitrise du coût global du projet. En fait, elle oublie de mentionner que la subvention en question ne couvre qu’une partie des sommes colossales à investir. Et même si les marges de manœuvre sont bien moindres sur les phases 3 et 4, l’Unsa a raison de réclamer des modifications de programme pour contenir les dépenses à venir.

Est-il seulement sensé de démolir des studios pour les reconstruire ailleurs quand il suffirait de changer des consoles ?

 

 

De même, la création d’une locale à Saint-Etienne est insensée dans un tel contexte. Il est maintenant trop tard pour revenir en arrière sur ce point. Mais on peut s’interroger en effet sur les intentions cachées des orientations stratégiques imposées. Songez que dans le programme 843, celui qui s’applique à Radio France dans le cadre de la loi de finances 2013, on parle de cette création de locale comme résultant de développements structurants (et c’est écrit en caractère gras). On pourrait parler de développements restructurants !  Dans l’objectif 3 de ce programme, il s’affiche une volonté de toucher aux organisations du travail. Il est bien sûr sous-entendu que les personnels ne sont pas encore assez productifs…

 

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Publié le 24 Octobre 2012

Petit logo unsaLes restrictions budgétaires drastiques se concrétisent : c’est maintenant officiel, Radio France doit compenser une baisse de 23 millions d’euros en 2013 par rapport au budget initialement prévu.

Et cela ne s’arrêtera pas là : nous serons soumis à une baisse équivalente en 2014 et en 2015. Dans trois ans, notre budget de fonctionnement sera amputé d’environ 10%.

S’ajoute le fait que pour assumer le coût des travaux de la Réhabilitation de la Maison de la Radio, le Conseil d’administration avait déjà entériné la possibilité d’un recours à un découvert à hauteur de 35 millions d’euros.

 

Bref, les trois prochaines années, et contrairement à aujourd’hui, Radio France sera en deficit.

 

D’ici 2015, il aura fallu céder sur beaucoup de tableaux :

 

-       Plus aucune évolution salariale à négocier

-       Le nombre de cachets réduits par un fort recours à la rediffusion

-       Des organisations du travail de plus en plus contraignantes

-       Un manque de moyens chronique

 

Malgré tout, les comptes de Radio France seront mauvais faute d’un budget tenable. L’Etat nous demandera d’aller beaucoup plus loin encore.

 

Et pourtant, il a été décidé en haut lieu qu’il fallait :

 

-       créer une 44eme station de radio locale

-       maintenir la fin du chantier de Réhabilitation comme prévu

 

 

Merci qui ?

 

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Publié le 24 Septembre 2012

Petit logo unsaComme nous l’annoncions dans notre dernier tract, selon l’hypothèse la plus pessimiste Radio France pourrait perdre jusqu’à 33 millions pour son budget 2013 suite aux restrictions qui seront dévoilées par le gouvernement ce vendredi dans son projet de loi de finances. Pour donner un ordre d’idée, 33 millions représentent quasiment le budget de fonctionnement de 7 radios locales. L’heure est donc grave.

Outre le contexte général de restrictions budgétaires, l’audiovisuel public paie au prix fort le déséquilibre provoqué par la suppression de la publicité après 20 heures sur les antennes de France Télévisions, déficitaire les trois dernières années. Radio France, au même titre que l’Ina, l’Audiovisuel extérieur de la France et Arte, devrait donc se serrer la ceinture pour remettre les comptes de l’audiovisuel public à l’équilibre.

Le problème, c’est que nous n’avons déjà pratiquement aucune marge de manœuvre avec le budget actuel. Nous considérons qu’une telle diminution de budget rend caduc le Com (Contrat d’objectif et de moyens 2010-2014) négocié par Jean-Luc Hees et Patrick Collard, puisque les moyens prévus sont considérablement rognés.

Dans ce Com, l’une des obligations de Radio France était de faire en sorte que les charges de personnel ne dépassent pas 58% des charges d’exploitation. Cela n’a de toute façon pas de raison d’être dans la mesure où contrairement à France Télévisions, notre production se fait très heureusement en interne : puisque le personnel produit, il est logique que les coûts de production s’imputent aux charges de personnel.

 

Jean-Luc Hees achèvera son mandat sans avoir eu à assumer un plan social en tant que président en exercice. Mais si les restrictions budgétaires annoncées étaient confirmées, les conditions seraient néanmoins réunies pour qu’une restructuration se réalise dans les deux ou trois années, faute de budgets réalisables.

 

Nous interpellons la présidence et les membres du Conseil d’administration pour défendre avec la plus grande énergie le budget 2013 auprès des ministères de la Culture et de l’Economie.

 

Il faudra peut-être également reconsidérer certains projets :

 

-         La création d’une radio locale à Saint-Etienne doit être suspendue, même si le sénateur-maire de la ville arrive tout juste au Conseil d’administration.

 

-         Les phases 3 et 4 du chantier de réhabilitation de la Maison de la Radio (de la porte B à la F côté Raynouard) doivent être réduites aux mises aux normes minimales, même si les modifications de programme supposent le versement d’indemnités substantielles au cabinet d’architecte.

 

Aucune piste ne doit être négligée pour que le budget reste à l’équilibre tout en garantissant les moyens de production, l’emploi et l’évolution salariale.

 

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Publié le 18 Septembre 2012

Petit logo unsaLe 28 septembre sera présenté en Conseil des ministres le projet de loi de finances 2013.

Un article des Echos laisse entrevoir une importante réduction budgétaire pour l’audiovisuel public.

Elle serait de 3% pour Radio France, soit environ 18 millions d’euros par rapport au budget 2012, en fait 33 millions compte tenu de la progression que devait connaître le budget 2013. Cela serait proprement insupportable. Nous devons interpeller notre ministre de tutelle, Mme Filippetti, pour qu’elle révise son jugement un peu hâtif lorsqu’elle déclare : « L’audiovisuel public peut faire plus efficace avec moins de moyens. » Elle ne mesure pas quels ont été les efforts consentis par les personnels ces dernières années.

Il est impératif de se faire entendre pour que le budget 2013 respecte au minimum le Contrat d’objectif et de moyens (COM) signé avec l’Etat, parce que celui-ci court jusqu’au 31 décembre 2014. Le président de Radio France doit défendre avec force le budget de l’entreprise à l’instar de Mme Saragosse, sa consœur de l’Audiovisuel extérieur de la France, lors de son audition devant le CSA.

 

1) Le budget de la Réhabilitation va peser de plus en plus sur la trésorerie de l’entreprise par des dépassements importants (au-delà de 100 millions ?) par rapport au chiffrage initial réalisé sous la présidence Cavada, confirmé lors de la mandature Cluzel.

 

2) Les programmes se déclinent, les moyens déclinent…

- Après France Culture papiers, arrive France Culture plus dont on ignore à peu près tout des moyens mis en œuvre. Radio Campus, radio associative, alimenterait en contenu la webradio de France Culture destinée aux étudiants. Ici, nous sortons donc totalement des processus de production de Radio France. Il n’est pas admissible de se contenter de rediffuser du contenu produit par des bénévoles dans le cadre d’une radio de catégorie A (associatives).

- France Inter joue de plus en plus sur un turn-over de CDD et de stagiaires et se contente depuis la rentrée de rediffusions la nuit.

 

3) La création d’une locale à Saint-Etienne aujourd’hui ne pourrait se faire qu’à partir d’un redéploiement d’effectifs des autres locales. On continuera alors avec une ligne éditoriale « globcale » qui signifie par exemple que les Parl perdent leur autonomie et que les journalistes n’ont plus les moyens d’aller sur le terrain et se contentent de faire du téléphone.

 

4) Les salariés de Radio France resteraient les dindons de la farce avec une perte continue de pouvoir d’achat. Nous pourrions attendre encore des décennies avant que nos salaires soient débloqués.

 

 

C’est l’ensemble des personnels dans un mouvement interprofessionnel et intersyndical qui doit se mobiliser pour échapper à la réduction du budget de Radio France telle que prévue dans le projet de loi de finances. Il reste juste un petit mois avant que ce projet de loi puisse être amendé en séance parlementaire. Le Sénat n’a pas le droit de renier son vote lorsqu’il s’était opposé en début d’année au « coup de rabot » du gouvernement précédent.

 

 

Nous devons nous mobiliser :

- Dans chaque radio locale, il faut interpeller le député de la circonscription sur le budget nécessaire au fonctionnement normal d’une station de proximité.

- Il faut interpeller la direction et l’Etat sur l’absurdité de l’indicateur économique : temps de programme/effectifs.

Si nous ne le faisons pas maintenant, il sera bientôt trop tard pour pleurer.

 

 

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Publié le 13 Septembre 2012

 

Petit logo unsaC’était au siècle dernier. Il existait à Radio France un syndicalisme combatif qui portait des revendications salariales, luttait contre l’externalisation des activités et faisait respecter les principes d’une radio de service public. Ce syndicalisme s’est essoufflé et a fini par disparaître.

 

 

        A l’Unsa, nous nous étonnons de ne pas être suivis dans notre juste revendication salariale, 200 euros nets mensuel d’augmentation pour l’ensemble du personnel (tract du 6/9).

 

 ·        Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes les seuls à demander l’ajournement de la locale de Saint-Etienne tant que nous n’aurons pas obtenu les moyens nécessaires dans le cadre du prochain Com (tract du 16 février).

 

 ·        Pourquoi avons-nous été les seuls à dénoncer les dangers de s’engager dans la RNT (Radio numérique terrestre) sans compensation totale du surcoût lié à la double diffusion, numérique et analogique (tract du 4 juin). La toute récente décision de l’Etat de ne pas préempter de fréquences RNT pour Radio France et RFI démontre bien que Radio France s’embarquait encore dans une aventure que l’Etat n’était pas prêt à suivre dans son financement.

 

       Nous nous étonnons encore d’avoir été bien seuls à dénoncer la publicité inadmissible qui dénature les sites internet des antennes (tract du 6/9).

 

 

Nous ne pouvons croire à la mort du syndicalisme à Radio France alors que vient d’être nommée à la direction générale une ancienne inspectrice des finances qui va resserrer la vis. La tutelle demande une restriction budgétaire, France Télévisions ne cache plus son intention de faire un plan social, Radio France a englouti des millions d’euros par une mauvaise maitrise de la Réhabilitation, où les entreprises passent leur temps à faire et défaire dans des circonstances ubuesques.

Catherine Sueur, notre nouvelle directrice générale, a su réorganiser avec le sourire les imprimeries du journal « Le Monde » en se séparant de deux tiers des effectifs. A priori, elle ne vient pas à Radio France pour embaucher.

 

 

Nous maintenons notre revendication salariale et lançons un avis de recherche : où est le syndicalisme combatif qui cesse de geindre et porte les justes revendications des salariés ?

 

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Publié le 6 Septembre 2012

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L’été aura été fatal à trois des principaux cadres dirigeants de Radio France :

 

     Anne Brucy, directrice de France Bleu,

     Christian Mourougane, directeur de la DGASABIG et de la Réhabilitation et mandaté par le président pour le représenter au CHSCT Paris,

      et maintenant Patrick Collard, directeur général, mandaté par le président pour le représenter au CE de Paris.

 

 

Si Jean-Luc Hees peut se prévaloir des bons résultats d’audience des antennes, nous rentrons cependant dans une phase d’incertitudes et de turbulences, alors que se négocie le prochain COM (Contrat d’objectif et de moyens) qui doit s’appliquer à partir de 2014. Le Président de Radio France est aujourd’hui isolé, alors qu’il sera peut-être amené à candidater à sa succession dès 2013, dès que la loi sur le mode de désignation des présidents de l’audiovisuel public aura été votée.

Difficile de défendre son bilan lorsque l’équipe de direction a été décimée !

 

 

Tout cela est d’autant plus inquiétant que l’Etat envisage une économie substantielle sur le budget de l’audiovisuel public, elle pourrait être de 3% dès 2013, soit environ 18 millions d’euros !

 

 

Nous ne pouvons accepter la casse de moyens, de nos effectifs, de nos conditions de travail et de nos perspectives d’évolution salariales.

 

 

L’Unsa Radio France appelle d’ores et déjà une mobilisation de l’ensemble des syndicats de Radio France pour s’opposer à ce projet funeste de restriction budgétaire.

 

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Redéploiements démentiels

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Publié le 6 Septembre 2012

Petit logo unsaQuel que soit le média, la recherche de recettes publicitaires ne fait pas très bon ménage avec la ligne éditoriale.

C’est encore plus vrai sur un média de service public. C’est pourquoi le chapitre IV du cahier des missions et des charges de Radio France, plutôt contraignant, interdit la publicité sur nos antennes pour des produits du secteur privé.

 

  Les annonces pour une mutuelle ou l’Eurostar agacent les oreilles. Il existe pourtant des annonces institutionnelles qui participent à une politique de prévention pour la santé publique, la sécurité routière…  C’est tout à fait en adéquation avec une mission de service public. Dernièrement, nous étions invités à ouvrir les fenêtres de notre lieu de vie pendant 10 mn chaque matin pour ne pas nous intoxiquer. Dommage qu’il n’y ait plus une seule fenêtre dans les nouvelles emprises de la Petite Couronne et de la Tour. Le spot diffusé dans la matinale aurait pu être entendu utilement par la direction qui prônait en 2007 une démarche de Haute Qualité environnementale pour la réhabilitation de la Maison de la radio. Et oui, la qualité de l’air dans une maison est primordiale, fut-elle celle de Radio France.

 

  Mais à voir la publicité sur les sites Internet, nous n’en sommes plus à ces belles intentions auxquelles notre direction ne semble plus croire elle-même. Ainsi, nous avons le loisir d’être dirigés vers des paris en ligne, bernardtapie.com, et même parfois un lien vers un site « olé olé ». Comme les annonceurs ne reculent devant rien, nous avons été des dizaines de milliers à avoir été le millionième visiteur du site de Culture ou d’Inter.

En fait, lorsque la régie publicitaire de France Télévision ne nous fournit pas suffisamment de publicités en ligne, nous utilisons les services de Google Ads, les annonces mises en ligne par Google.

 

  Nous vendons notre âme pour quelques dizaines de milliers d’euros et c’est certainement très contre-productif. Que pensent nos auditeurs de ce consternant habillage publicitaire ? La radio publique sur le Net, aujourd’hui ardemment défendue par Jean-Luc Hees, participerait-elle au tout nouveau chemin de l’ignorance ? Les annonces publicitaires sur les sites Internet, cela devrait être comme les antibiotiques, pas automatique !

 

 

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Les enjeux de la RNT


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Publié le 4 Juin 2012

Le CSA a relancé un appel d’offre sur la Radio numérique terrestre pour la couverture des trois agglomérations : Paris, Nice et Marseille. La diffusion numérique de la radio a été jusqu’à présent toujours repoussée faute d’un consensus sur le modèle économique.

 

Si le site http://rnt.radiofrance.fr/ est toujours en construction alors que sa mise en ligne était annoncée pour fin février, les salarié-e-s de Radio France doivent d’ores et déjà savoir que la RNT implique un surcoût substantiel lié à la double diffusion, numérique et analogique. Rappelons-nous que les radios privées la rejettent !

 

Evidemment l’Etat consentira peut-être à une petite rallonge budgétaire de compensation à ce surcoût très important. N’oublions pas pour autant que le budget de Radio France a été revu deux fois à la baisse dans le cadre d’un resserrage de Bercy les derniers mois. Au bout du compte, on peut redouter que la masse salariale et la production fassent encore les frais de l’engagement de Radio France dans une aventure incertaine.

 

L’Unsa interpelle la direction sur les conséquences d’un engagement dans la Radio Numérique Terrestre sans la garantie d’une compensation à l’euro près du surcoût lié à la double diffusion. Peu importe qu’un conseiller du CSA et son président, tous deux en fin de mandat, fassent le forcing pour imposer un projet bien mal ficelé. Trop de questions demeurent. Restons-nous sur la norme de diffusion TDMB alors que la norme DAB+ parait beaucoup plus accessible ?

 

Oui à la RNT, mais pas à n’importe quelle condition. L’Unsa restera des plus vigilantes !

 

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