Publié le 20 Mai 2015

« Passez quand vous voulez » c’était le slogan affiché il y a quelques mois lors d’une campagne de publicité pour la Maison de la Radio.

On connaît la suite :

  • Vigipirate alerte attentats a rappelé qu’une entreprise de média était un site très sensible.
  • La communication désastreuse pour la promotion des concerts de nos formations musicales conduit à des salles à moitié vides quand les orchestres font toujours le plein à l’extérieur.
  • Les émissions publiques sont réduites à peau de chagrin, le lien historique avec nos auditeurs est rompu : Nagui, Jazz à Fip et maintenant les émissions de France Musique.

La triste réalité, c’est que la Maison de la Radio devrait devenir rentable. C’est l’enjeu de la politique de diversification à tout crin. Ainsi doivent se développer les locations d’espaces, de salles et studios pour des évènements privés, tels que :

  • Assemblées générales d’actionnaires d’entreprises du CAC 40.
  • Défilés de mode.

Comme un écho au projet de Mathieu Gallet de faire payer les podcasts, la nouvelle présidente de France Télévisions a pour projet la monétisation des contenus.

  • Parce que nous refusons cette logique de monétisation de nos contenus et de nos espaces de production
  • Parce que les émissions publics n’ont pas d’équivalent pour créer le lien avec les auditeurs
  • Parce que la captation de lives permet à Radio France d’affirmer son rôle prescripteur, de défricheur de jeunes talents :

L’Unsa s’oppose à la réduction drastique des émissions publiques

qui font partie de l’identité de Radio France.

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 27 Avril 2015

  1. Quels résultats ?

- Nous avons obtenu satisfaction sur des points très précis : le maintien des deux orchestres, l’abandon de la verticalisation des chargés de réalisation et des techniciens, l’abandon de la réforme du service propreté.

- Nous avons l’opportunité inédite d’être associés à la révision du projet stratégique inscrit dans le Contrat d’objectifs et de moyens 2015-2019 en relation avec le médiateur nommé par la ministre de la Culture et de la Communication.

  1. La grève a-t-elle commencé trop tôt ?

Non, les principaux arbitrages sur le projet stratégique devaient être rendus 2ème quinzaine de mars. La grève a commencé le 19, juste à temps pour pouvoir peser sur ces arbitrages.

  1. Le conflit s’est-il éternisé ?

Cette grève a été très longue. Les enjeux et certaines options affichées par le président de Radio France dans la presse méritaient que les salariés interpellent le ministère de tutelle. Nous avons donc revendiqué la médiation du ministère dès le début du conflit, parce que nous refusions les orientations prises par la direction. Il aura hélas fallu 3 semaines pour obtenir la nomination d’un médiateur.

  1. L’Etat reste-t-il sourd à notre diagnostic de sous-financement ?

A chacune de nos rencontres avec la ministre, les membres de son cabinet, ou les conseillers du Premier ministre, il nous a été réaffirmé la même trajectoire triennale de ressources publiques pour Radio France en 2015, 2016 et 2017.

Cet arbitrage a été rendu en décembre 2014 et l’Etat ne veut pas revenir dessus, se basant sur la répartition entre les entreprises de l’audiovisuel public.

Seule réponse à la situation particulière de Radio France : une enveloppe exceptionnelle – elle serait de 80 millions d’euros – pour le chantier de Réhabilitation.

  1. Quels sont les enjeux de la médiation pour les 2 mois à venir ?

Le déficit de Radio France est devenu structurel par un effet ciseaux entre la stagnation des ressources et l’augmentation mécanique des charges. La pression est exercée par les pouvoirs publics pour la réduction de notre masse salariale (Cf. les différents rapports :

Cour des comptes, Assemblée nationale, Sénat et CSA).

Nous avons toujours contesté l’alternative qui consisterait en un développement substantiel de nos ressources propres, parce qu’elle ne nous paraît pas réaliste, ne serait pas pérenne et présenterait un risque important de contredire notre mission de service public du point de vue de l’éthique.

Face à l’impasse de notre situation financière, nous devons être actifs afin que les arbitrages ne mettent pas en cause l’intégrité éditoriale et la qualité de la production de la radio publique, ainsi que le socle social de l’entreprise.

Nous devons nous battre jusqu’au bout pour éviter externalisations, syndications, dégradation de la production, détérioration de nos conditions de travail et de l’organisation de notre temps de travail.

Sans la très forte mobilisation des salariés,

notre destin nous aurait déjà échappé.

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 17 Mars 2015

Le scandale financier de la Réhabilitation 

Une Réhabilitation qui finira par coûter au moins 600  millions d’euros dont 150 en budget de fonctionnement dédié : location d’autres emprises (Mangin, Tripode, entrepôt Calberson…), maitrise d’ouvrage, relocalisations de services et de chaines. Il convient d’ajouter le préjudice par l’impossibilité de dégager des ressources locatives.

 

Des emplois en moins pour payer la Réhabilitation 

La Réhabilitation pèse sur la trésorerie de l’entreprise qui devient fortement négative. Alors que l’Etat se désengage, Radio France se retourne vers les banques pour emprunter. En contrepartie, une réduction de la masse salariale sera inscrite dans un plan d’affaires afin d’obtenir l’obtention de ce prêt. En résumé, la fin des travaux sera payée par la suppression d’emplois !

 

La vérité sur la masse salariale 

Sur les 20 millions d’augmentation de charges inscrites dans le budget 2015 par rapport au budget initial 2014, seulement 3 millions sont imputables à l’augmentation des frais de personnels permanents et occasionnels. L’augmentation des charges salariales ne représente donc qu’un septième du déficit budgété.

 

Les arbitrages politiques seront rendus à la fin du mois

La négociation du Contrat d’objectifs et de moyens 2015-2019 doit aboutir en avril et les principaux arbitrages sur les orientations stratégiques de Radio France devraient finalement être rendus à la fin mars. Ils avaient été annoncés pour la mi-mars, mais il semble qu’un possible remaniement ministériel après les élections départementales ait repoussé l’échéance.

 

 

Ce que la mobilisation doit faire entendre

Radio France est un modèle, un modèle de qualité et de créativité pour l’éditorial et le traitement du son. Ce modèle nous est envié partout dans le monde. On ne compte plus le nombre de prix internationaux obtenus par nos productions radiophoniques. Avec le binaural et des productions toujours plus inventives et originales, Radio France affirme plus que jamais sa place prépondérante dans le paysage radiophonique. Et pourtant deux magistrats de la Cour des comptes ont cru bon de pouvoir plaquer un titre passe-partout sur leur rapport : Radio France, un modèle à reconstruire. Cela fait écho à l’image désastreuse de Mathieu Gallet selon qui il faudrait prendre une page blanche pour redéfinir la radio publique en 2015. Eh bien non ! Radio France fait tous les jours ses preuves. Radio France, plus que jamais, un modèle à reconduire !

 

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 12 Mars 2015

Une entreprise d’exclusion

L’étranglement budgétaire de Radio France pourrait conduire à une réduction sans précédent des effectifs permanents. Le budget CDD a déjà été amputé de 15%.

Brutalité et Dégats

Nous avons la certitude que dans les services, la charge de travail sera toujours plus insoutenable.

Les conditions de travail sont déjà très dégradées par la Réhabilitation et les redéploiements des dernières années.

Le rapport de la Cour des comptes s’intitule Radio France, un modèle à reconstruire. La perspective de restructurations brutales nécessite un avertissement très ferme.

La mobilisation, c’est maintenant

Dans une semaine seront rendus les principaux arbitrages de l’Etat dans le cadre de la négociation qu’il mène avec la direction de Radio France sur le Contrat d’objectifs et de moyens 2015-2019.

Le vendredi 13, Mathieu Gallet répondra aux représentants du personnel sur ses orientations stratégiques dans le cadre d’un CCE extraordinaire.

Il ne faut plus attendre. L’emploi à Radio France et les missions de la Radio publique n’ont jamais été aussi attaqués.

Une grève massive le 12 mars constituera un avertissement très ferme à la direction et à la tutelle.

A lire absolument :

Ce qu'écrivait l'Unsa en octobre 2012

De : BALL

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 11 Mars 2015

Une menace de réduction drastique des effectifs pèse sur l’ensemble des services à Radio France.

Alors que se déroulent actuellement les derniers arbitrages du Contrat d’objectifs et de moyens 2015-2019, la Tutelle écarte une à une toutes les pistes d’économies proposées par le PDG pour n’en retenir qu’une : les emplois.

Mathieu Gallet, de son coté, refuse de répondre aux questions et aux angoisses des salariés. Il faudra pourtant qu’il le fasse le 13, lors du CCE extraordinaire.

Si le PDG ne nous défend pas davantage, un plan social aux conséquences désastreuses se profile.

La CFDT, le SNJ et l’UNSA appellent l’ensemble des salariés de Radio France à dire NON et à arrêter le travail durant 24 heures, le 12 mars à 0h00.

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 7 Février 2015

Stop à l’exploitation des journalistes précaires à Radio France

La troisième réunion de négociation pour les journalistes précaires doit permettre enfin la prise en compte de la proposition portée aujourd’hui par 4 syndicats de Radio France : la création de brigades régionales de journalistes CDI pour assurer les remplacements.

Outre les problèmes juridiques que pose la situation actuelle, la direction manque à son obligation par rapport à la santé de ses journalistes au planning : cette astreinte permanente, la multiplicité des contrats et des déplacements géographiques pendant des années exposent même les plus opiniâtres à une fatigue nerveuse et des insomnies. C’est ainsi que dans le kit de survie du journaliste précaire, la pharmacopée du précaire joue une place de plus en plus importante.

 

C’est le devoir des négociateurs de trouver une solution à cette dérive toujours plus forte du fait des restrictions budgétaires drastiques.

 

Pourquoi une brigade en CDI ?

 

Parce que nous trouvons cynique et odieux de mettre un terme à la collaboration de salariés ayant fait leurs preuves, attestant de dizaines, voire de centaines d’évaluations après plus de 4 ans d’activité à Radio France.

 

Parce qu’après une période de compagnonnage qui ne devrait pas dépasser 18 mois où il est indéniablement formateur de découvrir un maximum de locales et rédactions, les déplacements géographiques doivent être limités.

 

Pour mettre un terme à l’angoisse et au mal-être générés par une situation de précarité et donner une vraie perspective aux CDD nouveaux entrants.

 

Parce que le recours à la pige à Radio France ne respecte pas le droit du travail : une pige égale un acte et non une vacation. Radio France rémunère des journalistes « locaux » au-dessous du smic horaire si l’on rapporte le montant de la pige au nombre d’heures réellement effectué.

 

Pour permettre aussi aux CDI qui souhaitent s’extraire de leurs rédactions la possibilité d’une mobilité en repassant par la brigade.

 

Quels enjeux ?

 

Même dans un contexte de restructuration, la précarisation et la paupérisation du métier de journaliste ne peuvent pas être une fatalité. Il y a là un enjeu éthique, déontologique et juridique pour Radio France.

L’information de la radio publique, le média auquel les Français font le plus confiance, constitue un enjeu démocratique. Cessons de la compromettre par un fonctionnement nocif pour la santé d’au moins 15% des journalistes qui la donne.

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 3 Février 2015

Catastrophe financière  = Catastrophe culturelle  = Catastrophe sociale

Les personnels de Radio France sont désormais confrontés à une crise sans précédent.

 

Il manquerait 54 millions dans le budget de fonctionnement de Radio France à l’horizon 2017. L’effet de ciseaux entre la réduction de la dotation publique et l’augmentation mécanique des charges est devenu insurmontable.

 

Le désengagement de l’Etat est en cause, alors que le chantier de Réhabilitation ne cesse de peser par des dépassements incessants. La fin du chantier est aujourd’hui estimée à fin 2018 !

 

Les conséquences sociales s’annoncent terrifiantes avec une perspective de réduction drastique des effectifs.

 

Des menaces pèsent sur des chaines. France Musique et Fip sont parfois citées dans la presse, alors que les chaines musicales font partie des orientations stratégiques d’après la direction du marketing…

 

Des menaces pèsent sur les orchestres, alors que Radio France vient d’ouvrir son auditorium…

 

Des menaces pèsent sur l’information, alors qu’une récente enquête d’opinion confirme la radio comme la source d’information la plus fiable…

 

Des menaces pèsent sur le réseau Bleu, alors que l’ouverture d’une nouvelle locale à Lyon est toujours un projet affiché…

 

Beaucoup de services ont déjà payé un très lourd tribut lors des mesures d’économies des dernières années. Les restructurations possibles pourraient engendrer des drames humains.

 

Nous ne pouvons accepter l’asphyxie de Radio France. Une intersyndicale a rencontré la tutelle. Nous n’avons pas le sentiment que le ministère accorde toute l’attention que mérite la Radio publique. Il est temps d’interpeller parlementaires et CSA.

 

Les salariés de Radio France doivent se mobiliser sans attendre la conclusion de la négociation du Contrat d’objectifs et de moyens entre l’Etat et la présidence

de Radio France.

 

L’Unsa entend mener aussi loin que possible le combat

pour l’intégrité de nos activités.

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 29 Janvier 2015

Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 20 Janvier 2015

Les élus du comité central d’entreprise de Radio France (CFDT, CFTC, CGT, FO, SNJ, SUD, UNSA) constatent un budget 2015 en déficit de 21,3 millions d’euros : une sombre première dans l’histoire de la radio publique.

Premier responsable de cette situation inédite : l’État, qui n’a pas respecté le contrat d’objectifs et de moyens (2010-2014) ! Depuis 2011, Bercy a amputé les budgets de Radio France de 87,5 millions d’euros par rapport à ses engagements. Auxquels il faut ajouter la dérive permanente du coût du chantier de la Maison de la Radio à Paris.

Désormais les missions de Radio France - informer, éduquer, divertir - se trouvent compromises. Radio France et ses salariés ont déjà fait d’énormes efforts en matière d’économies depuis trois ans. L’entreprise décide cette année de diminuer de manière drastique les budgets consacrés aux antennes, et ce n’est qu’un début ! En 2015 : les auditeurs de France Inter, France Info, France Bleu, France Culture, France Musique, FIP, Mouv, le public des orchestres et du chœur vont être les premiers lésés.

Comment le ministère de la Culture peut-il cautionner cette situation ?

Comment Mathieu Gallet peut-il dire aux syndicats qu’il n’espère pas un centime de plus de la part de la tutelle ?

Les élus du comité central d’entreprise de Radio France ne renoncent pas aux missions d’un service public de qualité et alertent les salariés sur le péril que court Radio France.

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 8 Janvier 2015

 

Les organisations syndicales françaises sunissent et se joignent au mouvement citoyen et républicain pour exprimer leur émotion et leur indignation après lattentat terroriste perpétré contre le journal Charlie Hebdo et face à tous les actes de violences et dintolérance.

La Démocratie, la République, la Paix, les Libertés de pensée et dexpression sont des biens communs que nous sommes décidés à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux et aux tentatives de division et de stigmatisation.

Dans cet esprit et dans lunité, les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA et Solidaires appellent le monde du travail ainsi que tous les citoyennes et citoyens à se joindre à toutes les initiatives et manifestations organisées ce weekend partout en France dont la marche silencieuse à Paris ce dimanche 11 janvier à 15H00, Place de la République.

Fait à Paris, le 8 janvier 2015 

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Rédigé par unsaradiofrance

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