Publié le 13 Septembre 2012

 

Petit logo unsaC’était au siècle dernier. Il existait à Radio France un syndicalisme combatif qui portait des revendications salariales, luttait contre l’externalisation des activités et faisait respecter les principes d’une radio de service public. Ce syndicalisme s’est essoufflé et a fini par disparaître.

 

 

        A l’Unsa, nous nous étonnons de ne pas être suivis dans notre juste revendication salariale, 200 euros nets mensuel d’augmentation pour l’ensemble du personnel (tract du 6/9).

 

 ·        Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes les seuls à demander l’ajournement de la locale de Saint-Etienne tant que nous n’aurons pas obtenu les moyens nécessaires dans le cadre du prochain Com (tract du 16 février).

 

 ·        Pourquoi avons-nous été les seuls à dénoncer les dangers de s’engager dans la RNT (Radio numérique terrestre) sans compensation totale du surcoût lié à la double diffusion, numérique et analogique (tract du 4 juin). La toute récente décision de l’Etat de ne pas préempter de fréquences RNT pour Radio France et RFI démontre bien que Radio France s’embarquait encore dans une aventure que l’Etat n’était pas prêt à suivre dans son financement.

 

       Nous nous étonnons encore d’avoir été bien seuls à dénoncer la publicité inadmissible qui dénature les sites internet des antennes (tract du 6/9).

 

 

Nous ne pouvons croire à la mort du syndicalisme à Radio France alors que vient d’être nommée à la direction générale une ancienne inspectrice des finances qui va resserrer la vis. La tutelle demande une restriction budgétaire, France Télévisions ne cache plus son intention de faire un plan social, Radio France a englouti des millions d’euros par une mauvaise maitrise de la Réhabilitation, où les entreprises passent leur temps à faire et défaire dans des circonstances ubuesques.

Catherine Sueur, notre nouvelle directrice générale, a su réorganiser avec le sourire les imprimeries du journal « Le Monde » en se séparant de deux tiers des effectifs. A priori, elle ne vient pas à Radio France pour embaucher.

 

 

Nous maintenons notre revendication salariale et lançons un avis de recherche : où est le syndicalisme combatif qui cesse de geindre et porte les justes revendications des salariés ?

 

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Publié le 6 Septembre 2012

Petit logo unsa

L’été aura été fatal à trois des principaux cadres dirigeants de Radio France :

 

     Anne Brucy, directrice de France Bleu,

     Christian Mourougane, directeur de la DGASABIG et de la Réhabilitation et mandaté par le président pour le représenter au CHSCT Paris,

      et maintenant Patrick Collard, directeur général, mandaté par le président pour le représenter au CE de Paris.

 

 

Si Jean-Luc Hees peut se prévaloir des bons résultats d’audience des antennes, nous rentrons cependant dans une phase d’incertitudes et de turbulences, alors que se négocie le prochain COM (Contrat d’objectif et de moyens) qui doit s’appliquer à partir de 2014. Le Président de Radio France est aujourd’hui isolé, alors qu’il sera peut-être amené à candidater à sa succession dès 2013, dès que la loi sur le mode de désignation des présidents de l’audiovisuel public aura été votée.

Difficile de défendre son bilan lorsque l’équipe de direction a été décimée !

 

 

Tout cela est d’autant plus inquiétant que l’Etat envisage une économie substantielle sur le budget de l’audiovisuel public, elle pourrait être de 3% dès 2013, soit environ 18 millions d’euros !

 

 

Nous ne pouvons accepter la casse de moyens, de nos effectifs, de nos conditions de travail et de nos perspectives d’évolution salariales.

 

 

L’Unsa Radio France appelle d’ores et déjà une mobilisation de l’ensemble des syndicats de Radio France pour s’opposer à ce projet funeste de restriction budgétaire.

 

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Lire aussi :

Redéploiements démentiels

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Publié le 6 Septembre 2012

Petit logo unsaVoila 14 ans que le point d’indice qui permet le calcul de nos salaires est bloqué. C’est donc le système salarial défini par la convention collective en voie d’extinction qui a été mis délibérément en panne depuis des années. Ce blocage était en partie compensé par les automatismes de la convention aujourd’hui remis en cause par la direction. Notre pouvoir d’achat n’a cessé de  décliner, d’autant que les prix du logement, du transport et des biens de première nécessité se sont enflammés. Cela ne peut plus durer.

 

Bien sûr, la seule direction de Radio France ne possède pas toutes les marges de manœuvre pour assumer une augmentation significative de ses charges de personnel. Elle est soumise aux cadrages de la CIAP (commission interministérielle d’audit des programmes) qui contrôle la conformité des budgets publics avec la loi de finance.

 

Aujourd’hui au siège de Radio France, nous comptons 65 chargés de mission, dont notre médecin du travail  et 13 chargés de missions permanents (sic), 47 délégués, trois adjoints au directeur et 25 directeurs adjoints, 22 directeurs et 4 directeurs délégués. S’ajoutent certains avantages afférents : frais de bouche, voiture de fonction…

 

Le message que nous devons faire passer, c’est que nous ne pouvons plus accepter le blocage de nos salaires. Si nous ne les débloquons pas aujourd’hui, ils peuvent encore stagner longtemps !

 

 

Nous demandons une augmentation de 200 € nets mensuels pour l’ensemble du personnel maintenant !

Les places de parking doivent redevenir des avantages en nature pour l’ensemble du personnel.

 

 

L’Unsa appelle l’ensemble des organisations syndicales de Radio France à défendre cette revendication pour obtenir un juste rééquilibrage.

 

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Lire aussi :

Pour une reconnaissance du service sécurité

Jean-Luc Hees : bonne santé, bonheur et bien-être au travail

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 6 Septembre 2012

Petit logo unsaQuel que soit le média, la recherche de recettes publicitaires ne fait pas très bon ménage avec la ligne éditoriale.

C’est encore plus vrai sur un média de service public. C’est pourquoi le chapitre IV du cahier des missions et des charges de Radio France, plutôt contraignant, interdit la publicité sur nos antennes pour des produits du secteur privé.

 

  Les annonces pour une mutuelle ou l’Eurostar agacent les oreilles. Il existe pourtant des annonces institutionnelles qui participent à une politique de prévention pour la santé publique, la sécurité routière…  C’est tout à fait en adéquation avec une mission de service public. Dernièrement, nous étions invités à ouvrir les fenêtres de notre lieu de vie pendant 10 mn chaque matin pour ne pas nous intoxiquer. Dommage qu’il n’y ait plus une seule fenêtre dans les nouvelles emprises de la Petite Couronne et de la Tour. Le spot diffusé dans la matinale aurait pu être entendu utilement par la direction qui prônait en 2007 une démarche de Haute Qualité environnementale pour la réhabilitation de la Maison de la radio. Et oui, la qualité de l’air dans une maison est primordiale, fut-elle celle de Radio France.

 

  Mais à voir la publicité sur les sites Internet, nous n’en sommes plus à ces belles intentions auxquelles notre direction ne semble plus croire elle-même. Ainsi, nous avons le loisir d’être dirigés vers des paris en ligne, bernardtapie.com, et même parfois un lien vers un site « olé olé ». Comme les annonceurs ne reculent devant rien, nous avons été des dizaines de milliers à avoir été le millionième visiteur du site de Culture ou d’Inter.

En fait, lorsque la régie publicitaire de France Télévision ne nous fournit pas suffisamment de publicités en ligne, nous utilisons les services de Google Ads, les annonces mises en ligne par Google.

 

  Nous vendons notre âme pour quelques dizaines de milliers d’euros et c’est certainement très contre-productif. Que pensent nos auditeurs de ce consternant habillage publicitaire ? La radio publique sur le Net, aujourd’hui ardemment défendue par Jean-Luc Hees, participerait-elle au tout nouveau chemin de l’ignorance ? Les annonces publicitaires sur les sites Internet, cela devrait être comme les antibiotiques, pas automatique !

 

 

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Lire aussi :

Les enjeux de la RNT


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Publié le 31 Juillet 2012

Petit logo unsa

En 2011, plus de 50 journées de négociation se sont déroulées.

Après la dénonciation de la convention collective de l’audiovisuel public, une négociation pour un accord de substitution a commencé il y a plus de trois ans. Le désaccord avec la direction est flagrant depuis le début, notamment sur le nouveau système salarial.

 

Très récemment, la direction a soumis un texte concernant la Négociation annuelle obligatoire sur nos salaires à l’issue de quatre réunions, et conclue toute seule par une augmentation dérisoire de 0,3%. Bravo les syndicats ne se sont pas laissé faire…

 

La direction maintient son cap. Ses textes sont très peu discutés sur le fond. A ce rythme là, que pouvons-nous encore attendre des 50 prochaines journées de négociations ?

 

Aujourd’hui, les salarié-e-s sont soumis à un discours technocratique de la direction dicté par Bercy (mutualisation des dépenses, optimisation, modernisation et même risques psychosociaux) et le discours idéologique et vain de syndicats.

 

Nous, l’Unsa, avons vocation à représenter les salariés de Radio France à l’issue des prochaines élections professionnelles. Nous nous engageons pour :

 

1) Faire redescendre toute information utile sur la négociation en cours, l’évolution des moyens techniques et du bâtiment, les décisions stratégiques notamment sur le développement du multimedia, les perspectives pour nos formations musicales.

Même adhérent-e-s à un syndicat, les salarié-e-s sont confronté-e-s à une absence d’information sur les débats et les projets en cours.

 

2) Offrir un espace d’échange entre les salariés de Radio France. Ne pas laisser s’exprimer l’immense potentiel créatif et les valeurs des salarié-e-s est un véritable gâchis.

Il est indispensable que nous nous retrouvions pour partager une éthique éditoriale, nos expériences, notre ressenti, nos idées et la conception que nous avons de notre place dans l’entreprise.  Personne ne travaille ici par hasard.

Ainsi, nous pourrons construire de véritables contre-propositions aux projets de la direction.

 

3) Défendre avec opiniâtreté des points de vue argumentés sur tous les sujets qui affectent les salarié-e-s.

Nous sommes prêts à nous investir avec le travail nécessaire sur chaque dossier dans le cadre d’une négociation déterminante pour la définition des métiers et nos activités, le statut de CDDU, la prévoyance. Nous voulons imposer le débat sur des situations très concrètes.

 

Un discours concret, argumenté et cohérent, c’est la meilleure façon de se faire entendre et respecter.

 

 

Rejoignez-nous !

 

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Voir aussi :

Pourquoi l'Unsa ?

Nouveau désaccord collectif




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Publié dans #Unsa

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Publié le 20 Juin 2012

Petit logo unsa  A chaque étage de la petite couronne, sa panne.

Le restaurant d’entreprise sonne comme un aéroport, à telle enseigne que les caissiers travailleront probablement à l'avenir avec des casques anti-bruit.

 

Le studio de l’agora lui ne sonne plus.

 

Silence radio au deuxième étage dès que la direction financière aura rejoint d’autres lieux ou la lumière passe et les odeurs s’arrêtent.

 

Depuis le 19 juin 2012 à 14h, 21 cabines de montage et deux studios ont été fermés pour cause de taux de formaldéhydes jusqu’à 5 fois supérieurs aux recommandations de l’OMS.

 

Dans l’ensemble du bâtiment la climatisation et le renouvellement d’air sont un fiasco.

 

Dans la tour infernale, le public ébaubi s’interroge :

D’où vient tout cet argent ? Qui paie les pots cassés ? Ces fonds consacrés aux nombreux pansements sur la jambe de bois ne vont-ils pas peser sur la négociation de nos salaires ?

 

 

Ce que fait la direction de la DGASABIG, le CHSCT le défait  pour protéger les salariés.

 

Peut-on dans ces conditions, sous le plus grand chapiteau du monde, continuer  à diriger la fanfare et la parade ?

 

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Voir aussi :

Formaldéhydes : salariés en danger ?

Malaise à la direction financière

 


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Publié dans #Conditions de travail

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Publié le 18 Juin 2012

Petit logo unsa

Le protocole d’accord relatif à la méthode et aux moyens dans le cadre de la négociation du Nouvel accord collectif du 23 août 2010 prévoyait « une seconde période de négociation […] comprise entre le 8 février 2011 et le 8 octobre 2012 au plus tard, à l’issue de laquelle un accord […] doit être mis la à signature » (sic).

 

Aujourd’hui les négociations sont en panne. Plus de trois ans après la dissolution de l’Association des employeurs du service public de l’audiovisuel (AESPA) et la dénonciation de la Convention collective qui s’en est suivie, nous assistons encore à une « guerre de préalables »  sur les bases même de la négociation : système salarial et paritarisme (essentiellement les CPS).

 

Les négociateurs, direction et organisations syndicales représentatives, font face à un calendrier intenable pour parvenir à un texte décent pour l’ensemble des salarié-e-s.

Comment en sommes-nous arrivés là ? D’interruptions de séance en suspensions de négociations, les semaines et les mois ont défilé sans que n’évoluent les textes proposés par la direction. Jusqu’à preuve du contraire.

 

Qu’en est-il exactement des sujets aussi primordiaux que le système salarial, la prévoyance, le sort des cachetiers ? Dans quelle mesure certaines fiches emploi proposées par la direction pour définir les activités des salarié-e-s ont-elles été amendées favorablement par les syndicats représentatifs par un rappel des pratiques professionnelles ? Pouvons-nous nous satisfaire d’un descriptif qui fait l’impasse sur toute une partie de nos activités ?

 

L’Unsa exprime sa plus grande inquiétude sur ce qu’il adviendra de l’ensemble des salarié-e-s de Radio France à la date du 9 octobre, d’ores et déjà imminente. Il est impensable que des mesures unilatérales, décidées par la seule direction, définissent nos emplois, nos évolutions de carrières, tout en remettant en cause certains acquis comme, par exemple, les jours de fractionnement, également nommés congés hors période.

 

La négociation doit absolument avancer pour le bénéfice des salarié-e-s !

L’Unsa interpelle la présidence de Radio France pour que soient entendues des revendications légitimes :

-       La garantie d’une évolution salariale à l’échelle de nos carrières.

-       La redéfinition des fameux CDDU, contrats de cachetiers, inacceptables dans la mouture actuelle.

-       Une protection contre les aléas de la vie par une bonne prévoyance.

-       Le maintien de nos jours de congés.

-       Un travail de fonds sur la définition des métiers et emplois en tenant compte des réalités liées au multimedia.

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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Carrières

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Publié le 18 Juin 2012

Petit logo unsaIl n’est plus possible d’accepter une gestion par un recours de plus en plus massif à la précarité.

 

 

Ici les fameux contrats CDDU (Contrat à durée déterminée d’usage) à la forme juridique indéfendable devant le tribunal des prud’hommes où ils sont requalifiés systématiquement en CDI.

 

le recours abusif aux CDD ou aux pigistes. Certain-e-s enchainent des dizaines de contrats de travail pendant 5, 6 ou 7 ans avant d’être intégrés. Lorsqu’on travaille à Radio France deux années de suite, l’intégration doit devenir automatique.

 

Pas très loin, des stagiaires réalisent un travail éditorial, rédaction de synthèses ou alimentation du site Internet, pour une gratification de 436 € par mois (12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale) lorsque la durée du stage est supérieure à deux mois. Et encore, trop nombreux sont les stages qui ne dépassent pas les deux mois et correspondent à des emplois non rémunérés.

 

 

Ailleurs encore, la Direction des Nouveaux Médias sous-traite la captation de vidéos auprès d’une PME, parce que c’est plus flexible, alors qu’il existe des ressources en interne pour peu qu’un véritable effort de formation accompagne les personnels concernés.

 

Tous les personnels devraient pouvoir accéder aux mêmes droits : l’accès à un logement ou à un crédit (presque mission impossible pour les CDD), les avantages du CE (aujourd’hui conditionnés par un temps de présence dans l’entreprise pour les CDD et fermés aux stagiaires), les mêmes défraiements. Cela participerait aussi d’une égalité de traitement dans les équipes de production : par exemple, lorsqu’un producteur déjeune à Paris ou en banlieue proche avec un chargé de réalisation et un technicien, il est le seul à ne pas être remboursé.

 

 

La gestion du personnel par la précarité est indigne d’une entreprise publique qui de surcroît devrait miser sur l’exemplarité et l’équité.

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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Précarité

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Publié le 4 Juin 2012

Le CSA a relancé un appel d’offre sur la Radio numérique terrestre pour la couverture des trois agglomérations : Paris, Nice et Marseille. La diffusion numérique de la radio a été jusqu’à présent toujours repoussée faute d’un consensus sur le modèle économique.

 

Si le site http://rnt.radiofrance.fr/ est toujours en construction alors que sa mise en ligne était annoncée pour fin février, les salarié-e-s de Radio France doivent d’ores et déjà savoir que la RNT implique un surcoût substantiel lié à la double diffusion, numérique et analogique. Rappelons-nous que les radios privées la rejettent !

 

Evidemment l’Etat consentira peut-être à une petite rallonge budgétaire de compensation à ce surcoût très important. N’oublions pas pour autant que le budget de Radio France a été revu deux fois à la baisse dans le cadre d’un resserrage de Bercy les derniers mois. Au bout du compte, on peut redouter que la masse salariale et la production fassent encore les frais de l’engagement de Radio France dans une aventure incertaine.

 

L’Unsa interpelle la direction sur les conséquences d’un engagement dans la Radio Numérique Terrestre sans la garantie d’une compensation à l’euro près du surcoût lié à la double diffusion. Peu importe qu’un conseiller du CSA et son président, tous deux en fin de mandat, fassent le forcing pour imposer un projet bien mal ficelé. Trop de questions demeurent. Restons-nous sur la norme de diffusion TDMB alors que la norme DAB+ parait beaucoup plus accessible ?

 

Oui à la RNT, mais pas à n’importe quelle condition. L’Unsa restera des plus vigilantes !

 

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 31 Mai 2012

Petit logo unsaQui rencontrons-nous en premier en arrivant et qui saluons-nous en partant ? Des surveillants souriants. Certains parlent encore de plantons avec une pointe de mépris. Leur travail est parfois ingrat, parce que pas toujours bien compris. Le service subit en fait une double pression :

 

-          toujours plus de vigilance avec un plan vigipirate, renforcé, rouge, voire écarlate.

-          un effectif souvent trop juste pour remplir ses missions sur l’ensemble des sites (Maison de la Radio, Mangin, Calberson) et exercer un contrôle spécifique au chantier.

 

 

Et pourtant ! Aucune reconnaissance salariale. Les surveillants, toujours positionnés sur la grille B5, ont les plus petites rémunérations. Leur pouvoir d’achat ne cesse de décliner. Cela oblige beaucoup d’entre eux à se loger relativement loin de leur lieu de travail. Plus de 20% de l’effectif est contraint d’utiliser son véhicule personnel afin de pouvoir assumer des horaires décalés. Ce n’est pas un choix, c’est une contrainte. Cela induit évidemment des frais de déplacement supplémentaires encore alourdis par une décision proprement inique. Comment peut-on les obliger à payer leur place de stationnement à hauteur de 360 € l’année ? L’Unsa demande à la direction de revoir très rapidement les conditions d’accès au parking, cela aurait dû demeurer un avantage en nature.

 

 

Dans le cadre du positionnement des emplois - la négociation est en cours - l’Unsa demande de prendre en compte tous les aspects de la mission assumée par le service Accueil et sécurité.

 

Une revalorisation salariale significative est indispensable !


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    Voir aussi :

    Jean-Luc Hees : santé et bien-être au travail

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