Publié le 29 Novembre 2012

Petit logo unsaLa CPS annuelle s’est tenue du 12 au 21 novembre pour les personnels techniques et administratifs (PTA), les 22 et 23 pour les Personnels d’antenne des Radios locales (Parl). Comme chaque année, certain-e-s salarié-e-s ont été « oublié-e-s », d’autres reconnu-e-s pour leurs compétences.

Evidemment, l’ancienneté reste un critère déterminant dans les choix, tant du côté de la direction que de celui des syndicats. Cela n’est pas sans créer des disparités entre des salarié-e-s qui partagent la même fiche de poste, mais la commission paritaire est détournée de sa vocation initiale : distinguer un investissement ou des compétences. Le blocage du point d’indice depuis 15 ans oblige à compenser des salaires stagnants faute de mesure d’augmentation générale. L’Unsa regrette qu’aucune revendication salariale n’émane d’autres organisations syndicales à Radio France.

 

Le cas des opérateurs (trices) du son dans la grille B15 est une bonne illustration de ce blocage. 25% d’entre eux sont dans les critères pour atteindre la B21 avec les compétences professionnelles requises. Le nombre de mesures en CPS ne permet pas de faire évoluer normalement leurs carrières. Pire : au DPS, être promu-e signifie perdre de l’argent par la perte des heures supplémentaires, de la prise en compte des dimanches travaillés… La direction s’engage à rouvrir le dossier, comme il y a deux ans. En attendant, les opérateurs (trices) du son sont pénalisé-e-s.

 

Le rattrapage devra se faire également dans un autre cadre entre chargé-e-s de réalisation, les disparités restent insurmontables.

 

Les attaché-e-s de production n’ont toujours pas la reconnaissance qu’ils ou elles méritent.

 

Trop d’administratifs ont une carrière stagnante.

 

Il est à noter un effort pour une légère correction des disparités géographiques entre les délégations régionales par une attention portée sur le nombre de mesures notamment en Grand Centre. Les écarts restent toutefois importants d’une région à l’autre.

 

L’Unsa défend le principe des commissions paritaires parce que, à défaut de justice, elles permettent une transparence. Quoi qu’il advienne des CPS,  nous continuerons d’animer le débat sur les évolutions de carrière et les progressions salariales.

 

 

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Résultats des CPS PTA 2012




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Publié le 26 Novembre 2012

Petit logo unsaL’épuisement professionnel est lié à une exposition prolongée au stress. Celles et ceux qui en sont victimes ont longtemps nié des signes avant-coureurs : fatigue, nervosité, irritabilité…

La tendance est bien souvent de s’autocensurer, parce qu’on entre dans une logique de dépassement de soi par souci de remplir correctement sa mission, sous la pression hiérarchique.

 

La prise en compte des « risques psychosociaux » est un leurre, lorsque dans le même temps, il est demandé toujours plus de productivité, lorsqu’il faut composer avec des ordres et contre-ordres d’une hiérarchie versatile.

 

Certains managers, comme ils aiment à se définir, vivent comme un challenge les insurmontables contraintes budgétaires qui pèsent sur Radio France. Cela pourrait même être vécu comme une opportunité pour renouveler les équipes en poussant une partie du personnel au départ. La proposition d’une rupture conventionnelle arrive au terme d’un processus de déstabilisation afin de négocier des départs au moindre coût.

 

Ne soyons pas dupes ! Il est temps de briser la mécanique. Toute réorganisation de service doit être soumise à la consultation aux instances représentatives du personnel, CHSCT et CE.

 

 

Les organisations syndicales doivent dénoncer avec force toute entreprise de déstabilisation des personnels.

 

 

Les salarié-e-s concerné-e-s n’ont plus à subir dans leur chair la brutalité de certaines restructurations qui visent à rendre opérationnelles des décisions stratégiques hasardeuses, puisque sans moyens supplémentaires :

 

-         La constitution ex nihilo d’une direction des achats.

-         Le développement à grande vitesse des équipes multimedia

-         La création d’une 44eme radio locale.

 

Nous invitons l’ensemble du personnel à nous alerter sur toute situation que la direction appelle pudiquement optimisation, rationalisation ou encore modernisation.

Parce qu’à l’usage, le rapport au travail est dénaturé et les salarié-e-s n’en ressortent pas toujours indemnes.

 

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Nous ne sommes pas des machines


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Publié le 26 Novembre 2012

Le projet initial était de donner de meilleures conditions de travail aux personnels, dans une démarche haute qualité environnementale, et de favoriser de nouvelles organisations du travail (sic).

 

 

Nous ne savons pas encore va nous mener la Réhabilitation de Radio France, mais le retour d’expérience de la phase 1 est sans appel. Aucun des locaux techniques livrés il y a un peu plus d’une année n’est exploité actuellement : le studio de l’agora et les cellules de montage restent désespérément fermés… Quant aux espaces de bureau, le déménagement de la direction financière dans les emprises libérées par RFI est vécu comme la fin d’un cauchemar par le personnel concerné.

 

 

En a-t-on tiré des enseignements pour la suite des opérations ? Rien n’est moins sûr. Pour tenter de tenir le budget prévu de 345 millions d’euros, de nouvelles économies sont envisagées par une renégociation avec les entreprises concernées pour les phases 3 et 4. Cela va affecter la qualité des matériaux et la qualité de l’exécution.

 

 

Dans ces conditions, on doit continuer de s’interroger sur la volonté de la direction de ne pas remettre en cause le programme architectural des dernières phases. Notre budget de fonctionnement est gravement mis en cause par la grande probabilité des dépassements à venir, dans un contexte budgétaire jamais aussi menaçant.

 

 

 

Osera-t-on encore nous promettre une amélioration de nos conditions de travail ?

 

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Publié le 7 Novembre 2012

Petit logo unsaTous les salariés de l’entreprise ont reçu à leur domicile une lettre de Jean-Luc Hees leur expliquant que la contribution au redressement des comptes publics passait par un effort budgétaire avec une baisse de 0,5 % par rapport au budget de 2012.

 

 

Présentée comme cela, l’addition n’apparaît pas trop douloureuse. Mais il faut toutefois faire deux nuances qui ne sont pas des moindres :

 

-       La dotation totale de ressources publiques connaît effectivement une baisse de 0,5 % par rapport à la loi de finances 2012. Par contre, la contribution à l’audiovisuel public (le budget de fonctionnement) est en baisse de 5,1 millions d’euros hors taxe, soit une baisse de 0,9 %.

 

-       Le plan d’affaire inscrit dans le Contrat d’objectifs et de moyens 2010-2014 prévoyait une hausse moyenne de 3,1 % chaque année. En réalité, Radio France perd un montant cumulé (fonctionnement + investissement) de 25,1 millions HT, rien que pour l’année 2013.

 

 

La direction de Radio France maintient pourtant la suite du chantier de la Réhabilitation. Elle invoque une subvention spécifique à la Réhabilitation et une maitrise du coût global du projet. En fait, elle oublie de mentionner que la subvention en question ne couvre qu’une partie des sommes colossales à investir. Et même si les marges de manœuvre sont bien moindres sur les phases 3 et 4, l’Unsa a raison de réclamer des modifications de programme pour contenir les dépenses à venir.

Est-il seulement sensé de démolir des studios pour les reconstruire ailleurs quand il suffirait de changer des consoles ?

 

 

De même, la création d’une locale à Saint-Etienne est insensée dans un tel contexte. Il est maintenant trop tard pour revenir en arrière sur ce point. Mais on peut s’interroger en effet sur les intentions cachées des orientations stratégiques imposées. Songez que dans le programme 843, celui qui s’applique à Radio France dans le cadre de la loi de finances 2013, on parle de cette création de locale comme résultant de développements structurants (et c’est écrit en caractère gras). On pourrait parler de développements restructurants !  Dans l’objectif 3 de ce programme, il s’affiche une volonté de toucher aux organisations du travail. Il est bien sûr sous-entendu que les personnels ne sont pas encore assez productifs…

 

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Publié le 24 Octobre 2012

Petit logo unsaLes restrictions budgétaires drastiques se concrétisent : c’est maintenant officiel, Radio France doit compenser une baisse de 23 millions d’euros en 2013 par rapport au budget initialement prévu.

Et cela ne s’arrêtera pas là : nous serons soumis à une baisse équivalente en 2014 et en 2015. Dans trois ans, notre budget de fonctionnement sera amputé d’environ 10%.

S’ajoute le fait que pour assumer le coût des travaux de la Réhabilitation de la Maison de la Radio, le Conseil d’administration avait déjà entériné la possibilité d’un recours à un découvert à hauteur de 35 millions d’euros.

 

Bref, les trois prochaines années, et contrairement à aujourd’hui, Radio France sera en deficit.

 

D’ici 2015, il aura fallu céder sur beaucoup de tableaux :

 

-       Plus aucune évolution salariale à négocier

-       Le nombre de cachets réduits par un fort recours à la rediffusion

-       Des organisations du travail de plus en plus contraignantes

-       Un manque de moyens chronique

 

Malgré tout, les comptes de Radio France seront mauvais faute d’un budget tenable. L’Etat nous demandera d’aller beaucoup plus loin encore.

 

Et pourtant, il a été décidé en haut lieu qu’il fallait :

 

-       créer une 44eme station de radio locale

-       maintenir la fin du chantier de Réhabilitation comme prévu

 

 

Merci qui ?

 

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Publié le 10 Octobre 2012

Petit logo unsaVoici les faits : le projet de loi de finances 2013 sera probablement adopté par le Parlement tel quel en ce qui concerne le financement de Radio France. La perte se situe au-delà de 21 millions d’euros par rapport à ce qui était inscrit au Com 2010-2014 (Contrat d’objectifs et de moyens) puisque la part du financement issue de la redevance devait progresser d’environ 2,4% et qu’elle régressera de 0,5% par rapport au budget 2012.

 

Pour rappel, la contribution à l’audiovisuel public (redevance) est indexée sur l’inflation depuis trois ans, tandis que le point d’indice qui permet le calcul de base de nos salaires est bloqué depuis 14 ans. C’est pour cela qu’il nous semble juste de porter une revendication salariale et d’effacer l’humiliant + 0,3% concédé en 2012, alors que le taux d’inflation est à plus de 2%. 

 

Catherine Sueur, la nouvelle directrice générale de Radio France, prend ses fonctions ce lundi et une réunion du Conseil d’administration se tiendra jeudi 18.

 

La position de l’Unsa ne varie pas. Afin de sauvegarder les moyens de production et de parvenir enfin à une évolution salariale qui accompagne l’augmentation du coût de la vie, il est urgent d’arrêter les frais.

 

Monsieur le Président, Madame la Directrice générale, Mesdames et Messieurs les administrateurs, nous vous demandons un avenant au Com 2010-2014, rendu caduc par la réduction drastique des moyens initialement prévus.

 

Nous souhaitons :

 

-       le gel de la création de la locale de Saint-Etienne

 

-       la réduction des phases 3 et 4 des travaux de Réhabilitation de la Maison de la Radio à une simple mise en conformité avec les normes de sécurité incendie

 

afin que le budget de Radio France permette :

 

-       les investissements nécessaires en matériels de production et logiciels sur tous les sites de Radio France

 

-       la revalorisation salariale de l’ensemble du personnel à hauteur de 200 Eur nets mensuels

 

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Peur sur 2013

Impossible loi de finances pour Radio France

Une augmentation de 200 Eur nets mensuels maintenant !

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Publié le 24 Septembre 2012

Petit logo unsaComme nous l’annoncions dans notre dernier tract, selon l’hypothèse la plus pessimiste Radio France pourrait perdre jusqu’à 33 millions pour son budget 2013 suite aux restrictions qui seront dévoilées par le gouvernement ce vendredi dans son projet de loi de finances. Pour donner un ordre d’idée, 33 millions représentent quasiment le budget de fonctionnement de 7 radios locales. L’heure est donc grave.

Outre le contexte général de restrictions budgétaires, l’audiovisuel public paie au prix fort le déséquilibre provoqué par la suppression de la publicité après 20 heures sur les antennes de France Télévisions, déficitaire les trois dernières années. Radio France, au même titre que l’Ina, l’Audiovisuel extérieur de la France et Arte, devrait donc se serrer la ceinture pour remettre les comptes de l’audiovisuel public à l’équilibre.

Le problème, c’est que nous n’avons déjà pratiquement aucune marge de manœuvre avec le budget actuel. Nous considérons qu’une telle diminution de budget rend caduc le Com (Contrat d’objectif et de moyens 2010-2014) négocié par Jean-Luc Hees et Patrick Collard, puisque les moyens prévus sont considérablement rognés.

Dans ce Com, l’une des obligations de Radio France était de faire en sorte que les charges de personnel ne dépassent pas 58% des charges d’exploitation. Cela n’a de toute façon pas de raison d’être dans la mesure où contrairement à France Télévisions, notre production se fait très heureusement en interne : puisque le personnel produit, il est logique que les coûts de production s’imputent aux charges de personnel.

 

Jean-Luc Hees achèvera son mandat sans avoir eu à assumer un plan social en tant que président en exercice. Mais si les restrictions budgétaires annoncées étaient confirmées, les conditions seraient néanmoins réunies pour qu’une restructuration se réalise dans les deux ou trois années, faute de budgets réalisables.

 

Nous interpellons la présidence et les membres du Conseil d’administration pour défendre avec la plus grande énergie le budget 2013 auprès des ministères de la Culture et de l’Economie.

 

Il faudra peut-être également reconsidérer certains projets :

 

-         La création d’une radio locale à Saint-Etienne doit être suspendue, même si le sénateur-maire de la ville arrive tout juste au Conseil d’administration.

 

-         Les phases 3 et 4 du chantier de réhabilitation de la Maison de la Radio (de la porte B à la F côté Raynouard) doivent être réduites aux mises aux normes minimales, même si les modifications de programme supposent le versement d’indemnités substantielles au cabinet d’architecte.

 

Aucune piste ne doit être négligée pour que le budget reste à l’équilibre tout en garantissant les moyens de production, l’emploi et l’évolution salariale.

 

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Publié le 18 Septembre 2012

Petit logo unsaLe 28 septembre sera présenté en Conseil des ministres le projet de loi de finances 2013.

Un article des Echos laisse entrevoir une importante réduction budgétaire pour l’audiovisuel public.

Elle serait de 3% pour Radio France, soit environ 18 millions d’euros par rapport au budget 2012, en fait 33 millions compte tenu de la progression que devait connaître le budget 2013. Cela serait proprement insupportable. Nous devons interpeller notre ministre de tutelle, Mme Filippetti, pour qu’elle révise son jugement un peu hâtif lorsqu’elle déclare : « L’audiovisuel public peut faire plus efficace avec moins de moyens. » Elle ne mesure pas quels ont été les efforts consentis par les personnels ces dernières années.

Il est impératif de se faire entendre pour que le budget 2013 respecte au minimum le Contrat d’objectif et de moyens (COM) signé avec l’Etat, parce que celui-ci court jusqu’au 31 décembre 2014. Le président de Radio France doit défendre avec force le budget de l’entreprise à l’instar de Mme Saragosse, sa consœur de l’Audiovisuel extérieur de la France, lors de son audition devant le CSA.

 

1) Le budget de la Réhabilitation va peser de plus en plus sur la trésorerie de l’entreprise par des dépassements importants (au-delà de 100 millions ?) par rapport au chiffrage initial réalisé sous la présidence Cavada, confirmé lors de la mandature Cluzel.

 

2) Les programmes se déclinent, les moyens déclinent…

- Après France Culture papiers, arrive France Culture plus dont on ignore à peu près tout des moyens mis en œuvre. Radio Campus, radio associative, alimenterait en contenu la webradio de France Culture destinée aux étudiants. Ici, nous sortons donc totalement des processus de production de Radio France. Il n’est pas admissible de se contenter de rediffuser du contenu produit par des bénévoles dans le cadre d’une radio de catégorie A (associatives).

- France Inter joue de plus en plus sur un turn-over de CDD et de stagiaires et se contente depuis la rentrée de rediffusions la nuit.

 

3) La création d’une locale à Saint-Etienne aujourd’hui ne pourrait se faire qu’à partir d’un redéploiement d’effectifs des autres locales. On continuera alors avec une ligne éditoriale « globcale » qui signifie par exemple que les Parl perdent leur autonomie et que les journalistes n’ont plus les moyens d’aller sur le terrain et se contentent de faire du téléphone.

 

4) Les salariés de Radio France resteraient les dindons de la farce avec une perte continue de pouvoir d’achat. Nous pourrions attendre encore des décennies avant que nos salaires soient débloqués.

 

 

C’est l’ensemble des personnels dans un mouvement interprofessionnel et intersyndical qui doit se mobiliser pour échapper à la réduction du budget de Radio France telle que prévue dans le projet de loi de finances. Il reste juste un petit mois avant que ce projet de loi puisse être amendé en séance parlementaire. Le Sénat n’a pas le droit de renier son vote lorsqu’il s’était opposé en début d’année au « coup de rabot » du gouvernement précédent.

 

 

Nous devons nous mobiliser :

- Dans chaque radio locale, il faut interpeller le député de la circonscription sur le budget nécessaire au fonctionnement normal d’une station de proximité.

- Il faut interpeller la direction et l’Etat sur l’absurdité de l’indicateur économique : temps de programme/effectifs.

Si nous ne le faisons pas maintenant, il sera bientôt trop tard pour pleurer.

 

 

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Publié le 13 Septembre 2012

« On me demande de plus en plus de faire du reporting, de quasiment justifier de mes activités heure par heure, finalement je suis réduite au rang d’éxécutante sans aucune confiance de ma hiérarchie. »

 

« Au planning, ils ne savent pas encore le vendredi où me mettre le mercredi qui suit. »

 

« On me fait savoir que je dois changer de bureau, parce que le bureau d’à côté s’agrandit. »

 

« Maintenant, il faut faire la même chose sur un 50%. »

 

« Je ne peux pas me permettre de tomber enceinte cette année ! »

 

« Je passe les vacances sans savoir où je serai à mon retour. »

 

« Je ne trouve plus le temps de m’occuper de mes enfants. »

 

 

Bien sûr, la direction s’est donné bonne conscience en  négociant un accord sur les risques psychosociaux suite à une injonction de la ministre de l’Economie et Finances, à l’époque Christine Lagarde, dans le contexte douloureux de la vague de suicides survenus à France Telecom.

 

 

La réalité, c’est que bien souvent les situations deviennent invivables et sont liées à l’organisation du travail. Deux facteurs contribuent principalement à la mise en difficulté des personnels :

 

-          Les restrictions budgétaires qui amène à demander plus à moyens constants, voire moyens réduits.

-          Le manque de clairvoyance de certaines hiérarchies dans leur répartition des tâches et des activités.

 

 

Or, nous ne sommes pas des machines. On constate une aggravation continue du phénomène. Il est temps de le combattre en restituant les moyens humains nécessaires et en répartissant le travail intelligemment. Parce que si cela continue, on va tous y passer[1] 

 

 

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[1] Titre de l’émission phare de la rentrée de France Inter

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Publié le 13 Septembre 2012

 

Petit logo unsaC’était au siècle dernier. Il existait à Radio France un syndicalisme combatif qui portait des revendications salariales, luttait contre l’externalisation des activités et faisait respecter les principes d’une radio de service public. Ce syndicalisme s’est essoufflé et a fini par disparaître.

 

 

        A l’Unsa, nous nous étonnons de ne pas être suivis dans notre juste revendication salariale, 200 euros nets mensuel d’augmentation pour l’ensemble du personnel (tract du 6/9).

 

 ·        Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes les seuls à demander l’ajournement de la locale de Saint-Etienne tant que nous n’aurons pas obtenu les moyens nécessaires dans le cadre du prochain Com (tract du 16 février).

 

 ·        Pourquoi avons-nous été les seuls à dénoncer les dangers de s’engager dans la RNT (Radio numérique terrestre) sans compensation totale du surcoût lié à la double diffusion, numérique et analogique (tract du 4 juin). La toute récente décision de l’Etat de ne pas préempter de fréquences RNT pour Radio France et RFI démontre bien que Radio France s’embarquait encore dans une aventure que l’Etat n’était pas prêt à suivre dans son financement.

 

       Nous nous étonnons encore d’avoir été bien seuls à dénoncer la publicité inadmissible qui dénature les sites internet des antennes (tract du 6/9).

 

 

Nous ne pouvons croire à la mort du syndicalisme à Radio France alors que vient d’être nommée à la direction générale une ancienne inspectrice des finances qui va resserrer la vis. La tutelle demande une restriction budgétaire, France Télévisions ne cache plus son intention de faire un plan social, Radio France a englouti des millions d’euros par une mauvaise maitrise de la Réhabilitation, où les entreprises passent leur temps à faire et défaire dans des circonstances ubuesques.

Catherine Sueur, notre nouvelle directrice générale, a su réorganiser avec le sourire les imprimeries du journal « Le Monde » en se séparant de deux tiers des effectifs. A priori, elle ne vient pas à Radio France pour embaucher.

 

 

Nous maintenons notre revendication salariale et lançons un avis de recherche : où est le syndicalisme combatif qui cesse de geindre et porte les justes revendications des salariés ?

 

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