Publié le 4 Juillet 2013

Petit-logo-unsa-copie-1Des producteurs, des techniciens, des chargés de réalisations se sont mobilisés pour refuser l’éviction définitive de leurs collègues chargés de réalisation, attachée de production et régisseur de production en CDD.

 

Des productrices et des producteurs, eux-même en situation de précarité, sont montés au créneau pour dire combien certaines décisions budgétaires technocratiques allaient à l’encontre de la production radiophonique. Non tous les équipiers ne sont pas interchangeables. Le spectacle vivant nécessite une certaine alchimie au sein des équipes de production. Il est inadmissible de mettre en danger une émission par crainte d’entacher les sacrosaintes règles de gestion.

 

En arrière-plan, la pression impitoyable des tutelles tend à écraser la création au nom des chiffres : et pourquoi pas un contrat de formation en alternance (CFA) par ici, un CDD tout frais par là ? Bien sûr, les intégrations ne sont pas d’actualité quand on réduit les effectifs à France Télévisions.

 

L’Unsa ne pouvait qu’accompagner cette mobilisation avec Sud Radio France pour tracer la ligne du refus de l’implacable mécanique d’une gestion par la précarité.

 

Nous le proclamons et nous le répéterons autant de fois que nécessaire :

 

-       Radio France veut être exemplaire, cela commence par le respect des salariés quelque soient leurs statuts et leurs contrats.

 

-       Il est absurde de remercier des salariés formés et compétents.

 

 

Le préavis de grève a été levé suite aux engagements de la direction :

 

-       En aucun cas, l’ancienneté sur des CDD de remplacement ne donnera lieu à une fin de collaboration.

 

-       Un point sera fait en septembre avec toutes les données nécessaires à l’examen de chaque situation par nos organisations syndicales.

 

 

Nous ne céderons pas un millimètre sur cette question centrale

qui touche à la responsabilité sociale de Radio France et à son savoir-faire.

 

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Publié le 24 Juin 2013

Petit-logo-unsa-copie-1Le renouvellement du bureau du CE a eu lieu lors de la réunion du 21 juin avec pour la première fois la présence des élus Unsa.

 

Le bureau de l'instance pilote notamment la restauration collective et les activités sociales et culturelles. Il est composé de 4 membres qui occupent les fonctions de secrétaire, secrétaire adjoint-e, trésorier-e et trésorier-e adjoint-e.

 

Les élu-e-s ont procédé à l’élection du bureau avec la possibilité de proposer une alternative au bureau tenu par la CGT depuis des années.

 

Pour le poste de secrétaire, seule l’Unsa a pris ses responsabilités en présentant un candidat face au candidat sortant.

 

Le verdict a été sans appel : aucun autre syndicat n'a voulu voter en faveur de l'alternance.

 

La CGT reste en place pour trois nouvelles années avec le soutien de la majorité des élu-e-s au CE, elle n’a cédé que le poste de trésorier.

 

Comme on n’est plus à un paradoxe près, une majorité s’est très vite dégagée pour refuser d’approuver les comptes du CE présentés par le secrétaire qui venait d’être réélu dans un fauteuil…

 

 

L’Unsa avait pourtant tenté de dialoguer avec les autres organisations syndicales sur la piste d’un renouvellement du bureau. Nous n’avons pu échanger nos points de vue respectifs qu’avec Sud. 

 

L’Unsa assumera les présidences de commission pour la restauration collective et le logement où nous nous emploierons à faire de notre mieux pour défendre les intérêts des salariés.

 

Seul l’intérêt général commande notre démarche et nous travaillerons de concert avec le bureau du CE et les membres de chaque commission dans le but d’apporter toutes les améliorations possibles.

 

Nous communiquerons régulièrement sur notre action. 

 

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Publié dans #CE et CI

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Publié le 4 Juin 2013

Petit logo unsaLettre ouverte à Jean-Luc Hees

 

 

 

Monsieur le Président,

 

Responsabilité sociale et exemplarité, voilà deux belles orientations de votre projet d’entreprise dont votre encadrement a eu une présentation powerpoint. Et pourtant…

 

Lors de la Convention cadres qui s’est déroulée récemment à l’Institut du Monde arabe, vous avez invité Jean-Paul Bailly, votre homologue de la Poste, pour son succès à avoir opéré la mutation d’un service public. Vous a-t-il échappé qu’en 2012, Astrid Herbert-Ravel, une ancienne DRH des services financiers et du réseau grand public d’Ile-de-France de la Poste, avait porté plainte contre son PDG pour harcèlement moral ? Qu’il a été établi que plusieurs suicides de salariés de cette entreprise étaient liés aux chamboulements professionnels qu’ils avaient subi ?

 

Que se passe-t-il en ce moment même à Radio France ?

 

-       Un monsieur a été recruté en CDD au mois de janvier pour le remplacement d’un salarié en longue maladie. Son contrat a été renouvelé en février et mars jusqu’à la fin du mois. En avril, son contrat s’arrêtait le 27, un samedi… Il a été de nouveau prolongé jusqu’au 23 mai, un jeudi… Et on lui a annoncé le 22 que son contrat ne serait pas renouvelé au-delà du 23.

 

-       Lors du renouvellement de grilles, comme chaque année, des cachetiers sont remerciés sans ménagement et surtout sans aucun souci des procédures et du respect le plus élémentaires. La boucherie continue – c’était votre terme lorsque vous dénonciez une situation dont vous aviez été vous-même victime. Fi des jugements toujours défavorables à Radio France, au mauvais mois de mai, on éjecte des antennes de Radio France. Et encore, le sort de tous les cachetiers n’est peut-être pas encore scellé et il peut encore arriver un message laconique de fin de collaboration « envoyé de mon mépriphone » à 2 heures du matin.

 

Monsieur le Président, les vieilles antiennes des motifs budgétaire ou éditorial n’affranchissent pas Radio France d’un traitement humain de ses ruptures de contrat. Le montant du chèque ne suffit certainement pas à règler les traumatismes.

 

-       On n’expédie pas quelqu’un, le temps de le dire, après plusieurs mois de CDD.

-       Lorsqu’un salarié au cachet a énormément donné pendant des années, il n’est pas possible que des solutions ne soient pas proposées en interne.

 

 

Radio France deviendra socialement responsable

 le jour où la boucherie cessera.

 


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Lire aussi :

Insoutenable précarité

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Publié le 27 Mai 2013

Un grand merci aux nombreux salariés qui ont accordé leurs suffrages au premier tour à la liste Unsa - CGC. Un second tour aura lieu les 12 et 13 juin pour l’élection des délégués des personnels et les représentants des personnels au CE des collèges 1 et 2. Pourquoi voter Unsa ?

 

 

Dialogue social :

 

-       Arrivée 3eme organisation syndicale à Paris avec 14,6 %, l’Unsa aura le poids pour se faire entendre sur les questions liées au Chantier de Réhabilitation, au multimedia, aux cachetiers (CDDU), aux plus petits salaires, aux musiciens d’orchestre et à la négociation annoncée sur le paiement des heures supplémentaires à partir de la B21-1 au DPS et la DPP.

 

-       Quant à la négociation du Nouvel accord collectif, nous ferons toutes les démarches possibles pour faire valoir notre représentativité nationale chez les personnels non-journalistes : 11% des suffrages exprimés sur l’ensemble de l’entreprise pour les collèges qui réunissent les Personnels techniques et administratifs (PTA) dont les personnels de production, cachetiers (CDDU), les musiciens des formations musicales, et les personnels d’antennes des radios locales (Parl).

 

 

CE et CCE :

 

-       Notre présence dans les deux instances nous permettra d’orienter les débats quant aux orientations stratégiques de Radio France dans un contexte de restrictions budgétaires toujours plus sévères.

 

-       Notre rôle sera également d’animer les activités sociales et culturelles du CE, insuffler une amélioration significative de la restauration collective, mettre la formation professionnelle en adéquation avec les demandes des salariés, assister les demandeurs à l’accès au logement. Plus nombreux seront nos élus, plus efficaces nous serons.

 

 

Délégués du personnel :

 

Nous ferons le travail nécessaire à l’assistance individuelle de chaque salarié dans son évolution de carrière, ses projets ou difficultés. Nous souhaitons également mettre en place une plateforme d’informations pratiques sur des questions comme l’organisation du travail, les missions, les CDD et les CDDU, et les droits d’auteurs.

 

 

CHSCT :

 

Un collège composé des élus CE et délégués du personnel (DP) procédera à la désignation des représentants du personnel au CHSCT. Le nombre de sièges de chaque organisation syndicale au CHSCT est attribué en fonction de son nombre d’élus CE et DP. L’Unsa défendra avec force les conditions de travail dans cette instance et informera régulièrement les salariés des débats en cours.

 

N’hésitez pas : voter ou revotez pour les listes Unsa – CGC

 


* Une autre liste a adopté le libellé USNA pour le 2nd tour, attention à ne pas confondre !

 

* Pour toute demande d’information, vous pouvez joindre l’Unsa Radio France par tél au 06 12 13 61 88 ou par mail : unsa@radiofrance.com

 

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Publié le 19 Avril 2013

Petit-logo-unsa-copie-1Les 14 et 15 mai, vous choisirez vos représentants au CE et vos délégués du personnel. L’Unsa, nouveau syndicat à Radio France, fera liste commune avec la CGC pour avoir plus de poids. Le décompte des suffrages exprimés se fera au crédit de l’Unsa à hauteur de 99,9%. Ainsi, pour le calcul de la représentativité, l’Unsa pourra atteindre la barre  des 10% des suffrages exprimés.

 

Les candidats de la liste Unsa-CGC représentent toutes les catégories de personnels.

 

Notre démarche est d’argumenter avec pugnacité pour vous défendre individuellement et collectivement.

 

Nous sommes particulièrement vigilants sur les modes et moyens de production, les effectifs et moyens nécessaires à la réalisation de nos missions de radio publique, et le respect de la déontologie de l’information. Nous sommes très attentifs aux organisations du travail : systèmes horaires, espaces de travail, charges de travail.

 

La Réhabilitation de la Maison de la Radio pose beaucoup de questions par rapport à l’exploitation des locaux livrés. Nous avons souligné il y a plus d'un an la dangerosité des formaldéhydes. Nous nous interrogeons notamment aujourd’hui sur :

-          Les conditions de travail des salariés qui seront déplacés dans des préfabriqués, la cité administrative (sic), pour les deux prochaines phases de chantiers pendant les années qui précèderont l’achèvement des travaux.

-          Les conséquences des options retenues pour les prochaines implantations de France Culture et France Inter.

 

La marche forcée dans le développement du multimedia est également déterminante quant à nos organisations et charges de travail. Cela soulève aussi la question de l’externalisation d’une partie de nos activités. L’empirisme a déjà montré toutes ses limites ces derniers mois.

 

L’arrivée de nouveaux élus, c’est aussi l’occasion de relancer une vrai réflexion sur les activités sociales dévolues au Comité d’établissement, trop souvent délaissées. Nous voulons mettre en œuvre une assistance pour l’accès au logement. Nous nous engageons également à nous investir pour une amélioration significative de la restauration collective et de la formation professionnelle.

 

Les 14 et 15 mai, voter Unsa permettra de renouveler la représentation du personnel pour accomplir le travail nécessaire à la défense de vos droits et de vos conditions de travail. Nous souhaitons ardemment défendre les revalorisations salariales, la reconnaissance de l’investissement et les évolutions de carrières.

 

Voter Unsa, c’est se donner les moyens de résister à des orientations dramatiques dictées par l’approximation, voire l’incompétence de certains décideurs.

 

Voter Unsa, c’est la possibilité de voir se développer une plateforme d’informations pratiques qui s’enrichira à un rythme très soutenu tout au long du mandat qu’il nous sera donné.

 

Voter la liste Unsa-CGC dans les collèges titulaires CE, c’est donner à l’Unsa les moyens d’atteindre la représentativité nécessaire à la négociation de l’accord collectif en vue d’une négociation âpre et argumentée.

 

Pour donner un nouveau visage au syndicalisme à Radio France,

votez Unsa

 

 

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Publié le 18 Avril 2013

On ne le souligne pas assez : le service accueil-sécurité accomplit un travail remarquable 24h/24h, 365 jours par an. Alors qu’arrive son nouveau responsable, le moment est opportun de souligner les difficultés que son personnel doit surmonter au quotidien depuis plusieurs années.

 

Ø Les équipes de jour comme de nuit tournent avec un effectif bien trop insuffisant pour faire face à la moindre absence :

-       Dans le contexte du chantier, la notion d’accueil devient quasiment impossible, lorsqu’il faut faire à deux le travail de trois.

-       La nuit, les rondiers très souvent seuls, se retrouvent régulièrement en danger à l’extérieur, exposés à la rencontre d’intrus malveillants. Le surveillant affecté en guérite est également en situation d’insécurité.

 

Ø Il faut souvent orienter très rapidement les visiteurs ou les invités qui arrivent parfois au dernier moment. Il devrait pourtant être possible de mettre à la disposition du service la liste complète des personnes attendues dans la journée !

 

Ø Malgré la conscience professionnelle dont font preuve celles et ceux qui veillent à la sécurité de notre Maison, des individus ont la grosse tête et veulent s’affranchir d’une règle élémentaire qui consiste à présenter son badge professionnel à l’entrée. Parfois, le ton est absolument irrespectueux.

 

Ø Radio France manque de reconnaissance envers le personnel du service : on y trouve les plus petits salaires de l’entreprise. Pire, malgré des horaires décalés, la place du parking payante ampute leurs maigres soldes.

 

Ø Et comme rien ne va en s’améliorant, le service subit la fermeture du service de restauration collective le soir.

 

Ø De quoi sera fait demain quand on aura eu la fantaisie d’ouvrir l’accès de la Maison de la Radio ? Comment filtrer ? L’inquiétude pointe déjà.

 

Ø L’externalisation en cours du service de nettoyage de nuit aurait dû rencontrer la résistance la plus ferme des organisations syndicales représentatives.

 

Il est urgent de redonner de la considération au personnel du service accueil-sécurité. L’Unsa entend défendre le principe d’une revalorisation salariale et de la gratuité du parking.

Il faut également apporter des garanties sur le fonctionnement du service : les effectifs, l’information nécessaire et le respect dû au personnel affecté au contrôle des entrées.

 

 

L’Unsa défendra toujours le service avec la plus grande énergie

 

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Lire aussi :

Pour une reconnaissance du service accueil et sécurité

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Publié le 13 Mars 2013

Petit-logo-unsa-copie-1Cette petite fiction interpellera toutes celles et tous ceux qui refusent de voir Radio France prendre une direction contraire à ses missions.


24 juillet 2014 : Eric est parti. Oui ça fait bizarre de se le dire, mais il est parti : rupture conventionnelle. Il n’était pourtant pas à Radio France par hasard. Il était venu hanter les couloirs de la Maison de la Radio très jeune grâce à un oncle, chef op. Après sa licence, il avait fait l’école de journalisme, puis les premiers stages, les premières piges et quasiment 7 années de CDD avant de décrocher le CDI. Il avait prouvé qu’il était bon sur le terrain, il préparait toujours minutieusement ses sorties.

Puis ces derniers mois, davantage encore ces dernières semaines, il ne parvenait plus à s’y retrouver. Un réd. chef  imposait le principe de la transversalité des supports. Ce personnage qui ne sortait pas plus loin que le Zébra prétendait qu’on ne pouvait plus aller sur le terrain en ne rapportant que du son. Il fallait de l’image pour « intégrer totalement la stratégie Nouveaux médias ».

Un sérieux clash est arrivé en conf’. Eric avait rapporté 40 mn. de son d’un champion cycliste atteint d’un cancer. Tout était bon, le coureur décortiquait tout le fonctionnement de ces dernières années et lâchait une bombe sur les pratiques toujours en cours. Son repentir était poignant.

Seulement voilà, Eric n’avait pas cru bon de sortir le Samsung pour lui tirer le portrait, amaigri, livide, malade. Pour Eric, le son avait toute sa force. Mais le réd. chef ne l’avait pas entendu de cette oreille, surtout qu’un stagiaire de la station publique concurrente n’avait peut-être pas rapporté un son très intéressant, mais il avait de l’image et c’était très bon pour booster le site de la chaine. Le ton était monté, Eric n’acceptait pas de se faire allumer en pleine conf’.

Et même si le stagiaire s’était finalement fait abuser et n’avait pas rapporté les images du bon bonhomme, rien n’était plus possible. Le buzz et la mode des réseaux sociaux, ce n’était pas le métier qu’il avait choisi. Basta pour Eric, rupture conventionnelle !

Depuis quelques jours, le réd chef n’a plus que le mot crédibilité à la bouche. Faut dire qu’un récent sondage indique que Facebook et Twitter sont reconnus plus crédibles que les sites de Radio France... FIN

 

Non il n’y a pas de fatalité à faire du bruit sur Internet quand on veut informer.

L’Unsa sera toujours particulièrement attentive au respect de la déontologie.

 

 

Nous invitons les journalistes à rejoindre nos listes électorales :

- pour que nous puissions défendre le principe d’un accord collectif Journalistes

- pour qu’il ne se fasse pas n’importe quoi dans les rédactions.

 

Contactez-nous dès que possible au 06 12 13 61 88

 

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Publié le 19 Février 2013

Petit-logo-unsa-copie-1France Inter a déplacé un certain nombre de personnes pour deux journées de délocalisation au Congo-Brazzaville à l’invitation du festival « Etonnants voyageurs ». L’écrivain Alain Mabanckou coprésidait le festival lors de cette édition dans son pays d’origine.

 

 

Sans remettre en cause l’indépendance éditoriale de la station, ce partenariat nous interpelle.

Le festival aurait financé billets d’avion et hôtels pour les équipes d’Inter.

Le festival s’est organisé par l’entregent du conseiller présidentiel Jean-Paul Pigasse (l’oncle de Mathieu), propriétaire de l’unique quotidien national Les Dépêches de Brazzaville dont l’édition du 26 juin 2012 annonce le soutien du journal au festival.

 

 

Le dictateur Denis Sassou Nguesso est sans doute heureux d’avoir utilisé le monde littéraire pour redorer son image. Il ne s’est d’ailleurs pas privé d’une visite aux Etonnants voyageurs avec sa garde.

 

 

Rappelons ici que Sassou Nguesso, au pouvoir depuis 1979, est mis en cause par la justice française dans deux affaires :

 

-         Les disparus du Beach : le massacre en mai 1999 par la garde présidentielle de 350 réfugiés dans le port fluvial de Brazzaville.

-         Les biens mal acquis : la brigade de la répression de la Grande délinquance financière a pu établir pour Sassou et sa famille un patrimoine qui compte 18 propriétés en France, dont une villa de 450 m2 au Vésinet, et 112 comptes bancaires…

 

 

 

Il plane un sérieux trouble sur le financement de cette opération extérieure de France Inter.

 

 

 

Déontologiquement, Radio France doit maintenir les moyens de ses missions,

sans compromissions…

 

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Rédigé par unsaradiofrance

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Publié le 18 Février 2013

Petit-logo-unsa-copie-1Les techniciens du DPS font preuve de nombreuses compétences très pointues et d’une vraie polyvalence : gestion d’émissions en public et en direct, captation de concerts de tous genres musicaux, mixage sur des productions élaborées (fictions, documentaires et ateliers), sonorisation des grands studios et des conférences, travail avec le pool son (Pleyel, TCE, Châtelet, Garnier, Bastille...), captation en extérieur sur des festivals, enregistrement d’émissions de débat, postproduction, publicité, restauration d’archives, messages promotionnels, formations (Sadie, Protools, consoles…), sonorisation…

 

Ne travaillant pas dans le cadre d’un horaire cyclique, ils doivent s’adapter en permanence à l’organisation du travail. Ils ne connaissent leurs horaires que le jeudi soir pour la semaine qui suit. Ils sont également confrontés à un déficit de remplacement.

 

Depuis de nombreuses années, le passage de B15 à B21 au DPS présente de plus en plus de problèmes. Les compétences exigées se développent et les besoins d’adaptabilité n’ont cessé de se développer, tant pour les opérateurs que les chefs d’équipe.

 

1) Le passage en B21 oblige les techniciens du DPS à renoncer au bénéfice de leurs heures supplémentaires, leurs heures de nuit et leurs heures fériées. En conséquence, le refus des heures supplémentaires de remplacement perturbe le fonctionnement du centre. La situation est devenue tellement absurde que sept d’entre eux ont renoncé à une promotion aux dernières CPS.

 

2) Ceux qui accèdent au statut de chef d’équipe se voient attribuer des tâches et des responsabilités supplémentaires, mais pas un euro de plus sur le salaire.

 

3) Les carrières souffrent de disparités par rapport à d’autres secteurs à Radio France. Il manque de réelles perspectives d’évolution.

 

Il n’est aujourd’hui plus possible de continuer dans cette impasse. Les techniciens du DPS sont au cœur de la production radiophonique. Ils ne sauraient rester à l’écart de toute réflexion sur la reconnaissance de leurs activités et savoir-faire.

 

L’Unsa demande :

 

1) Le paiement des heures supplémentaires en application de l’article L3121 du Code du travail à hauteur des heures réalisées (125% jusqu’à la 8eme heure et 150% au-delà).

2) Le paiement des heures fériées et de dimanche en application de l’arrêt de Cassation du 27 juin 2012 (Cass. soc. 27 juin 2012, n°10-28.649 F-PB) : l'exclusion d'une compensation financière liée au travail effectué le dimanche et les jours fériés, prévue par un accord collectif, concerne les cadres dirigeants, et exclusivement les cadres dirigeants.

3) La compensation des heures de nuit. 

4) Une mesure salariale spécifique à la fonction de chef d’équipe.

 

5) Une mesure générale d’avancement pour résorber les disparités.

 

 

La direction est alertée depuis des années, rien ne se passe.

On ne peut plus faire l’impasse sur le ras-le-bol qui s’exprime au DPS.

 

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Lire aussi :

CPS 2012 

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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Carrières

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Publié le 12 Février 2013

Petit-logo-unsa-copie-1Certains directeurs, chefs de service ou producteurs – sont exemplaires dans leur relation avec le personnel.

 

D’autres sont reconnus pudiquement par la DRH comme « exigeants ». Parfois réputés « indéboulonnables », ils sévissent depuis des années dans l’omerta. Des salariés craquent après avoir subi brimades, dévalorisation, mépris, agressions verbales. Le personnel change, mais pour ce qui est des habitudes : silence, elles se perpétuent.

 

 

On se souvient du débarquement de Didier Ades et Dominique Dambert, producteurs emblématiques de la Rue des Entrepreneurs. La direction se justifiait alors dans la presse en s’appuyant sur plusieurs témoignages révélateurs d’une attitude constante pendant plusieurs années. Nous avons en tête la grande opération de communication sur la gestion des risques psychosociaux. Mais qu’en est-il aujourd’hui ?

 

 

En région, dans les directions parisiennes, dans quelques équipes de production, dans certaines rédactions, rien ne change.

 

 

Ce n’est pas facile de se reconnaître comme la cible d’un comportement déplacé, par crainte d’être ostracisé. Mais il n’y a pas non plus de fatalité.

 

 

Pas de blacklist sans black out. Le plus grand danger est de rester isolé dans une situation professionnelle anormale et menaçante pour la santé.

 

 

 

N’hésitez pas à contacter l’Unsa !

 

 

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Voir aussi :

Born to burn out ?

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Publié dans #Conditions de travail

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